EC1 Instabilité de la croissance
Étude de cas : EC1 Instabilité de la croissance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jeanjean111 • 9 Novembre 2017 • Étude de cas • 832 Mots (4 Pages) • 4 396 Vues
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Nous présenterons les caractéristiques des fluctuations économiques.
La croissance économique est un phénomène dynamique, marqué par des périodes d’expansion (c’est-à-dire d’augmentation de la production), de récession (quand le taux de croissance baisse) ou encore par des périodes de dépression (ce qui correspond à un recul du niveau de production). Ces variations permanentes et successives de la croissance correspondent aux fluctuations économiques.
Certains économistes ont observé des répétitions des cycles de l’activité économique (phase d’expansion puis phase de récession). Ainsi, les cycles Kitchin (d’environ 40 mois) sont inclus dans les cycles Juglar (d’une durée moyenne de 8 ans) eux même inclus dans des cycles Kondratieff (correspondant à une période d’environ 60 ans).
Les fluctuations économiques correspondent donc aux variations de la croissance par des phases de ralentissement ou d’accélération de l’activité.
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Nous montrerons ce que sont les chocs d’offre positifs et les chocs d’offre négatifs.
Un choc d’offre désigne une modification des conditions de la production de biens et services. Il apparaît quand les vendeurs changent de comportement, que ce soit dû à une variation des prix des matières premières ou bien à une modification du coût du travail. Ce choc entraine une modification des quantités offertes sur le marché.
On distingue tout d’abord les chocs d’offre positifs qui permettent de soutenir la croissance. Prenons pour exemple les innovations qui permettent de réaliser des gains de productivité, et donc de baisser les prix des produits, d’augmenter la consommation et, par le même biais, la production.
Les chocs d’offre négatifs quant à eux ont des effets dévastateurs sur l’économie : par exemple, la crise pétrolière de 1973 à fortement réduit l’offre de pétrole, entrainant une hausse des coûts du pétrole et donc une baisse de la production des entreprises. Les chocs négatifs paralysent toute l’économie et amène généralement une crise, c’est-à-dire une récession voire une dépression.
Les chocs d’offre correspondent donc à des modifications imprévues des quantités de biens et services disponibles dus à une réduction de l’offre (choc d’offre négatif) ou à une augmentation de celle-ci (choc d’offre positif).
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Nous distinguerons les chocs de demande positifs des chocs de demande négatifs.
Les chocs de demande désignent une modification imprévue des quantités de biens et services demandés par les agents économiques, ils apparaissent donc quand les acheteurs changent de comportement. Ces chocs entrainent, par l’équation d’équilibre emploi-ressource, une modification du Produit Intérieur Brut.
Ainsi, nous distinguons premièrement les chocs de demande positifs qui tirent la croissance vers le haut, comme par exemple quand il y a une augmentation de la consommation finale des ménages. Généralement, les chocs de demande positifs sont soutenus par pouvoirs publics qui espèrent ainsi relancer l’économie par le biais de politiques de relance.
Puis, les chocs de demande négatifs, qui ralentissent la croissance ou qui peuvent même l’arrêter, correspondent à une baisse rapide et forte de la demande des clients sur le marché. Lors de périodes de déflation par exemple, les consommateurs n’achètent plus, attendant que les prix baissent encore et soient donc plus profitables pour eux. Ainsi, cette situation entraine peut une baisse de la production et donc une hausse du chômage.
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