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Dissertation sur les fluctuations économiques

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Par   •  25 Octobre 2019  •  Dissertation  •  1 660 Mots (7 Pages)  •  1 237 Vues

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Andrés Campos.                                                                                         07/10/19

TES

Dissertation sur les fluctuations économiques

        La croissance économique est un phénomène de longue période qui, arrivé en Europe avec la révolution industrielle, puis en Amérique du Nord, et plus récemment en Asie ; transforme les économies tout en les enrichissant. Cependant, la croissance économique est un phénomène irrégulier, qui connait des fluctuations économiques. Les fluctuations économiques se composent d’un ensemble de variations de l’activité économique au cours du temps, sans précision sur le rythme et l’intensité des mouvements ascendants ou descendants. Comment peut-on expliquer les fluctuations économiques ? Pour répondre à cette question, nous verrons dans une première partie les chocs d’offre et les chocs de demande, pour nous concentrer dans une deuxième partie sur le cycle du crédit.

Un choc d'offre est une variation imprévue des conditions de production qui affectent les producteurs. Cette variation peut être positive et permet d'accroître l'offre, c’est-à-dire les quantités produites, ou négative et réduit donc l'offre. C’est un choc qui modifie directement les facteurs de production (capital fixe et travail). Lors d’un choc d’offre positif, le prix des matières premières diminue. Cette baisse permet de nouveaux profits pour les entreprises, ce qui favorise la croissance économique, mais aussi ça peut permettre aux entreprises de baisser le prix de leurs produits, ce qui permettrai une augmentation de la demande, c’est-à-dire la croissance. Les entreprises pourraient également investir leurs revenus supplémentaires, ou bien augmenter les salaires de leurs travailleurs. Les chocs d’offre positifs peuvent être causés par des innovations de produits, par des nouvelles organisations de travail (innovation organisationnelle) ou même par la découverte de nouvelles ressources. Du côté opposé, les chocs d’offre négatifs font augmenter le cout de production. Suite à cela, les entreprises peuvent soit augmenter leurs prix, soit accepter une baisse de leurs profits, même si cela rendrait l’investissement très difficile.  Si les entreprises reçoivent moins de bénéfices, elles peuvent décider de baisser les salaires de leurs employés et elles peuvent même renvoyer quelques-uns. Les chocs d’offre négatifs peuvent être causés par un alourdissement de la fiscalité, une augmentation des salaires supérieure aux gains de productivité ou même par une augmentation des prix des matières premières, comme c’est le cas pour les chocs de pétrole, En effet, les chocs pétroliers ont un impact géant sur l’économie. Une hausse de 20% du prix du baril de pétrole a réduit l’emploi salarié en France de 4 000 emplois salariés la première année, et de 59 000 la quatrième année, soit une différence de 55 000 emplois. Cela signifie qu’après 4 ans de choc pétrolier, environ 59 000 personnes se sont retrouvées au chômage.  Tout de même, dans la zone Euro, cette hausse du prix du baril a réduit le PIB en volume de 0,1% la première année et de 0,2% dès la deuxième année jusqu’à la quatrième année du choc. En France, l’augmentation du prix du baril de pétrole a eu un effet très similaire sur le PIB en volume en l’ayant réduit de 0,1% la première année et de 0,2% la quatrième année après le choc. (Doc. 4) Un autre exemple de choc d’offre négatif peut être le tremblement de terre au Japon qui a détruit les capacités productives de la région affectée par le tsunami, car beaucoup d’usines ont été détruites. Il faut tenir en compte que la centrale nucléaire de Fukushima a également été détruite, ce qui a fait que le coût des facteurs de production augmentent. Nous avons pu voir que les chocs d’offre peuvent altérer l’activité économique. Cependant, les chocs de demande ont également un rôle très important dans les fluctuations économiques.

Un choc de demande est une variation brutale de la demande globale. Il peut être positif lorsque la demande globale augmente ou négative lorsque celle-ci diminue. La demande globale est la demande adressée aux producteurs. Elle se compose de la consommation finale et des investissements (FBCF). Cet ensemble constitue la demande intérieure. La demande intérieure représente environ le 77% de la demande globale (60% pour la consommation des ménages et des administrations et 17% pour les investissements). Il faut y ajouter la demande extérieure, autrement dit les exportations, qui représentent environ 23% de la demande globale.  Lors d’un choc de demande positif, la production augmente, ainsi que le prix des unités produites ce qui se traduit par un bénéfice majeur pour les entreprises productrices. Les entreprises peuvent donc choisir de réinvestir cet argent supplémentaire, ce qui fait augmenter l’investissement, ou bien elles peuvent augmenter les salaires de ses employeurs et même embaucher d’autres personnes qualifiées, ce qui entraine également une baisse du chômage. Les chocs de demande peuvent donc provoquer des périodes d’expansion. Néanmoins, les chocs de demande peuvent également provoquer des crises, qui peuvent s’accompagner de phases de récession ou de dépression. Lors d’un choc de demande négatif, la production diminue, ainsi que le prix des produits. Les entreprises font désormais moins de bénéfices et doivent faire des économies. Les entreprises investiront moins, et réduiront le salaire de ses employés. Un choc d’offre négatif peut également causer une hausse du chômage car les entreprises se voient obligées de renvoyer des salariés. Pour illustrer la notion de choc de de demande négatif, nous pouvons prendre l’exemple suivant : Entre 2007 et 2009, le monde entier a connu un choc d’offre négatif. Dans la zone Euro, plus spécifiquement en France, la contribution de la demande intérieure à l’évolution du PIB en volume a fortement diminué. La dépense de consommation finale et l’investissement ou Formation Brute de Capital Fixe se sont réduits de 1,1 et de 3,3 points de pourcentages respectivement. La demande extérieure, de son côté, a augmenté de 0,5 points de pourcentage. (Doc.3) Ce choc de demande qui a atteint les économies du monde entier a provoqué un ralentissement économique très important. Dans la zone euro, le taux de variation annuel du PIB en volume est ainsi passé de 3,5% entre 2006 et 2007, à -4,5% en 2009, soit une diminution d’environ 8 points de pourcentage. De l’autre côté de l’océan, la situation était la même. Le taux de croissance des États-Unis a diminué d’environ 6,9 points de pourcentage, en passant d’un taux de croissance de 3,9% en 2004 à un taux de variation du PIB en volume de -3% en 2009. (Doc.1) Ainsi, nous avons pu voir que le choc de demande est un mécanisme qui joue un rôle très important pour les fluctuations économiques. Néanmoins, les fluctuations économiques sont également accentuées par le cycle du crédit.

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