Dissert SES mobilité sociale féminine
Dissertation : Dissert SES mobilité sociale féminine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar emilie.redor • 20 Décembre 2020 • Dissertation • 1 031 Mots (5 Pages) • 1 202 Vues
Epreuve composée SES
En 40 ans la mobilité sociale des femmes a progressé, tandis que celle des hommes est restée stable.
Ainsi, la mobilité sociale des hommes et des femmes n’est pas la même.
La mobilité sociale est un ensemble de changements de positions sociale ou de statut social des individus au sein d’une société.
Ce sujet revient à se demander quelles sont les caractéristiques de la mobilité sociale féminine comparée à la mobilité sociale masculine ?
Nous montrerons que la mobilité sociale féminine est un phénomène plus récent que la mobilité sociale masculine, que les femmes ont permis aux hommes de s’élever socialement, puis qu’il y a plus de mobilité ascendante et moins de déclassement chez les hommes et enfin qu’il y a plus de mobilité structurelle chez les femmes.
Pour commencer, lorsque l’on parle de mobilité sociale, on parle souvent sans s’en rendre compte de la mobilité sociale des hommes. Ainsi, les taux d’activités féminins ont longtemps été trop faibles pour que ces données aient un sens véritable. De ce fait les femmes étaient définies par la profession de leur mari. Les femmes ne travaillaient ou peu pour s’occuper des enfants et de leur éducation, des tâches ménagères etc…
Mais depuis des 40 dernières années les taux d’activités féminins ont largement augmenté et cela peut s’expliquer par des carrières moins discontinues, la hausse des divorces, la hausse du nombre de diplômes, la hausse du célibat …
La mobilité féminine reste compliquée à analyser car nous n’avons que peu de recul sur ce phénomène. Le taux d'activité féminin était faible parmi les générations âgées : par exemple, si l'on étudie les femmes de 40 à 59 ans (âge où la carrière professionnelle atteint son sommet), 91 % de ces femmes travaillaient en 2003 mais seulement 67 % de leurs mères avaient été actives au moins pendant un temps. L'étude de la mobilité sociale entre mère et fille ne concerne donc qu'une partie des femmes actives. (D’après un tableau de l’INSEE et un texte).
La mobilité structurelle c’est à dire les modifications générales de la structure sociale au cours des années à fait naturellement évoluer l’ascension sociale de chaque genre mais c’est ici les hommes qui sont favorisés. En effet, bien que les femmes soient entrées dans le monde du travail, bouleversant ce milieu, elles n’assument que rarement des postes à haute responsabilité au contraire des hommes. Les femmes lorsqu’elles s’élèvent socialement ou non ont relativement plus tendance à se contenter de leur poste et de ne pas être à la recherche d’un poste à haute responsabilité s’élevant pourtant à leurs compétences. Ainsi les femmes se retirent de la compétition car elles sont satisfaites du poste qu’elles occupent tandis que les hommes pourront atteindre les postes les plus haut placés car ils ne se fixent pas de limite, rencontrent moins de compétition féminine et peuvent ainsi s'élever encore plus socialement et “cela peut apparaître comme l’une des conditions structurelles des flux de mobilité ascendants masculins” (Doc 2) Ce retrait relatif de la compétition chez les femmes peut s’expliquer par les rôles plus importants qu’elles assument toujours dans leur foyer comme par exemple les tâches domestiques. La charge mentale que subissent les femmes les discrimine ainsi dans le monde du travail, laissant relativement aux hommes le privilège de viser une ascension sociale en ce qui concerne leur PCS d’origine, que ce soit une mobilité intra ou inter-générationnelle.
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