Dissertation sur mobilité sociale

La structure sociale peut être définie par la manière dont la société est classée en différents groupes sociaux. Elle désigne différentes formes possibles de stratification. Les catégories socio-professionnelles sont un classement des individus en fonction de leur statut professionnel en prenant en compte des critères spécifiques. La mobilité sociale est un phénomène de déplacement d’individus dans l’espace social. Plus concrètement, c’est la capacité qu’à un individu à s’extraire de la catégorie sociale dans laquelle il est.

La mobilité sociale peut-elle être expliquée uniquement par le fait que les emplois se transforment ? Nous verrons dans un premier temps que la transformation des emplois permet la mobilité sociale et dans un second temps, que la mobilité se fait aussi à l’aide d’autres facteurs.

La transformation des emplois est un passage essentiel afin d’assurer une mobilité sociale.

En effet, un mouvement vertical des emplois permet une mobilité sociale ascendante. La mobilité sociale peut se faire au cours d’une carrière, c’est ce que l’on définit par la mobilité intragénérationnelle mais elle peut aussi se faire entre les générations, c’est alors la mobilité intergénérationnelle. Dans ces deux types mobilités, il y a trois possibilités de mobilité : ascendante, inexistante et descendante. La mobilité sociale voire même ascendante, peut être expliquée par une tertiarisation de l’économie. Dans le document 1, on voit que 34% des enfants de profession intermédiaires deviennent cadre 3 ans après leur sortie de formation. Malgré une certaine mobilité sociale ascendante chez certaines catégories socioprofessionnelles, une reproduction sociale reste marquée chez les cadres comme on peut le voir où 39% d’enfants de cadres occupant une position de cadre 3 ans après leurs études.

De plus, l’évolution de l’emploi se fait par de la mobilité structurelle. En effet, celle-ci n’est pas due à des permutations entre individus d'origines sociales différentes mais due par exemple au progrès technique ou encore aux modifications de la demande de biens et services des ménages. En effet, le progrès technique peut remplacer des emplois comme dans le secteur de l’agriculture où les machines viennent supprimer des emplois ou encore dans le secteur du bâtiment où les machines connaissent un essor. Le document 2 illustre cette diminution des catégories socioprofessionnelles. On voit que les CSP des ouvriers et des agriculteurs diminuent alors que les ouvriers représentaient en 1982 plus de 30% de la part d’emploi en France. Parallèlement, la part d’employés; de cadres et de professions intermédiaires ne cesse d’accroître depuis ces 30 dernières années. La CSP employés devient plus importante que celle des ouvriers en 1993.

Cet accroissement peut cette fois-ci être expliqué par une modification de la demande des biens et des services des ménages mais aussi par l’inflation des diplômes. Ces changements sont donc une voie vers la mobilité sociale.

Cependant, cette mobilité reste majoritairement horizontale. La mobilité horizontale est expliquée par un changement de catégorie socioprofessionnelle mais non du niveau de vie. Le document 2 nous montre qu’une reproduction sociale au sein de certaines catégories socioprofessionnelles se fait. La fameuse diagonale de la table de mobilités est représentative de reproduction sociale ou encore de mobilité horizontale car les chiffres de cette diagonale sont les plus importants qu’on puisse trouver dans la table. On peut voir que 34% des enfants d’employés deviennent des employés après avoir effectué 3 ans d’études. La mobilité horizontale est aussi marquée : 26% des fils d’agriculteurs deviennent ouvrier.

Mais cette explication

...