Corpus sur l'éloge du cadeau

L’éloge du cadeau

Le corpus est composé de 4        documents traitant du thème de « l’éloge du cadeau » avec comme problématique : « Quelle place occupe l’acte d’offrir dans nos sociétés ? ».

Le premier document est une revue spécialisée « Kafkaïens » écrite par Pierre Marie MARTIN, en 2001. Le deuxième document est également une revue spécialisée sur l’Ethnologie française, écrite en 2002 par Anne MONJARET. Le troisième document est d’Annie Ernaux, rédigé en 1984 et qui se nomme « La Place Ed Gallimard ». Enfin, le dernier document est différent, c’est un document iconographique, nommé « Le cadeau », qui date de 2006, avec comme auteur Hubert Blatz.

Premièrement, nous verrons les valeurs et les types de cadeaux, puis la marchandisation et la mécanisation de l’acte d’offrir, et enfin les dimensions et la fonction du cadeau dans la société actuelle.

Tout d’abord, il existe des valeurs du cadeau et des types de cadeaux :

Premièrement, la valeur sociale et culturelle, intervient, comme nous le montre le document 1, en nous expliquant que c’est un rituel social et culturel ancré dans la « réalité culturelle ». Mais le document 2 nous dit également qu’il existe une multitude de formes de cadeaux dans la société française contemporaine. Ou encore le document 4 qui nous dit que le cadeau des fêtes est une convention.

Deuxièmement, la valeur marchande d’un cadeau. Le document 1 nous explique que le cadeau possède aujourd’hui une valeur ajoutée qui est monétaire. On nous dit également dans le document 2 que le cadeau a forcément une valeur marchande, c’est une monnaie ligne. Enfin, dans le document 3, nous voyons que le cadeau est un cadeau de luxe, et qui par conséquent est couteux.

Enfin, les types de cadeaux. Nous avons le cadeau qui est choisie en fonction de l’adéquation sociale avec la personne (document 1), le cadeau compensateur d’un déficit relationnel (document 3), ou encore le cadeau devoir, empoisonné, celui qu’on est obligé d’offrir même si on n’en a pas envie (document 4).

Or, il existe une combinaison inévitable des valeurs du cadeau qui entrainent une marchandisation et une mécanisation de l’acte d’offrir :

En premier lieu, nous allons voir le rapport marchand/affectif du cadeau. Le document 1 nous montre cela en nous disant qu’il y a une déperdition de la valeur marchande affectif, que nous minions le geste, l’attention portée. Il y a également le prix qui symbolise l’étroitesse du lien, le degré de relation entre le donateur et le receveur (document 2). Mais surtout, l’importance du lien de filiation père et fille, même s’ils ne comprennent pas leurs cadeaux, la valeur monétaire est grande car la relation familiale social est forte (document 3)

En second lieu, le rapport marchand social et la mécanisation du cadeau. Dans le document 1, l’échange de cadeau est chargé d’une valeur monétaire, ce qui a un fort impact sur nos relations sociales. Mais le document 2 nous dit que le prix doit autoriser la réciproque sinon c’est un acte faussement libre. Le document 3 nous dit également que le choix du cadeaux minimaliste et empoisonné du chat symbolise leur relation et symbolise le fait que cela va empirer leur mauvaise relation déjà existante.

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