LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

BTS tertiaire Economie Droit 2016 France Métropolitaine

Dissertation : BTS tertiaire Economie Droit 2016 France Métropolitaine. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Novembre 2019  •  Dissertation  •  1 749 Mots (7 Pages)  •  703 Vues

Page 1 sur 7

DM Economie-Droit :

Partie Economie :

La finance solidaire repose sur une épargne placée sur des produits financiers solidaires. L’épargne sert des porteurs de projets développant des activités à forte utilité sociale et environnementale. Elle permet ainsi la création d'emplois, de logements sociaux, de projets environnementaux (agriculture biologique, commerce équitable...) et le développement d'activités économiques dans les pays en voie de développement.

L’épargne représente la part du revenu disponible des ménages qui n’est pas utilisée en dépense de consommation. 

        Nous verrons dans un premier temps I ’évolution des placements solidaires entre 2008 et 2018 et montrer qu'elle traduit des nouveaux choix d'épargne. Dans un second temps, nous présenterons les deux modalités de financement d'une économie et tenteront d’expliquer comment la finance solidaire relève à la fois de la finance directe et du financement intermédié. Enfin, nous mettrons en évidence les raisons qui motivent l'action des pouvoirs publics en faveur du financement solidaire.

        Tout d’abord, les placements solidaires ont évolué entre 2008 et 2018 et cette évolution traduit des nouveaux choix d’épargne.

La finance solidaire connait un vrai essor. Effectivement en 2018, la finance solidaire a passé le cap des 12 milliards d’euros d’encours, avec 423 000 nouvelles souscriptions. La croissance de la finance solidaire se poursuit malgré un contexte financier défavorable.

La finance solidaire connait aussi une progression de l’encours de l’épargne solidaire de 670% entre 2008 et 2018.

        Cette évolution traduit de nouveaux choix d’épargne. L’épargne solidaire permet à l'épargnant de faire fructifier son argent tout en participant aux enjeux de notre société : lutte contre le chômage, le mal-logement, développement de l'agriculture biologique, des énergies renouvelables…

On y distingue plusieurs choix d’épargnes : les financements d’entreprises à forte utilité sociale, les prêts sociaux et environnementaux, les financements solidaire orienté vers les pays en développement, les investissements foncières sociales.

        L’Economie connait deux modalités de financement. Le financement de l’activité économique peut relever de la finance indirecte et/ou de la finance directe. 

Dans le cas d’un financement externe indirect, les banques jouent un rôle d’intermédiaire entre les prêteurs et les emprunteurs. On parle alors de finance indirecte. L’activité d’intermédiation des banques se double d’un rôle de transformation : les besoins des agents qui prêtent et ceux des agents qui empruntent sont différents. D’une manière générale, les épargnants confient leurs ressources pour des échéances relativement courtes (quelques semaines ou quelques mois). Au contraire, les emprunteurs s’endettent à moyen terme (de 18 mois à 5 ans) ou à long terme (plus de 5 ans). Ce mode de financement permet aux prêteurs d’obtenir une rémunération de leur épargne. Pour les emprunteurs, il rend possible la réalisation d’investissements productifs (pour les entreprises) et l’acquisition de logements (pour les ménages).

Dans le cas d’un financement externe direct, les agents à besoin de financement (entreprises, administrations publiques) émettent des titres de propriété (actions) et des titres de créances (titres de créances négociables ou obligations) qui sont achetés par les agents à capacité de financement (ménages, autres entreprises, institutions financières) souhaitant placer leur épargne. Le financement est qualifié de « direct » car il met directement en relation, sur les marchés monétaire et financier, les agents à besoin de financement et ceux à capacité de financement. On parle alors de finance directe.

        La finance solidaire relève à la fois de la finance directe et du financement intermédié.

La finance solidaire sollicite la Banque Publique d’Investissement (BPI). Or, tout financement nécessitant un intermédiaire tel qu’une banque, comme c’est le cas ici, relève donc d’un financement intermédié, si l’on se refaire à la définition donné avant.

Mais la finance solidaire consiste également en des acquisitions, sur le marché financier, par les épargnants et des investisseurs, de titres émis par des entreprises de l’ESS. Nous sommes ici dans le cas d’une finance direct puisqu’aucun intermédiaire n’est sollicité.

Plusieurs raisons motivent l'action des pouvoirs publics en faveur du financement solidaire.

 

L’investissement est l’acquisition de biens de production matériels et immatériels. L’investissement permet l’accumulation de capital qui assure l’augmentation des capacités productives et/ou une amélioration de la productivité et, par suite, la distribution de revenues supplémentaires. La croissance économique correspond à l’augmentation de la production mesurée par le taux d’accroissement du PIB sur une période donnée.

Les raisons qui motivent l'action des pouvoirs publics en faveur du financement solidaire sont nombreuses. Tout d’abord, Les salariés ont la possibilité de choisir un fonds solidaire parmi ceux composant l'offre d'épargne salariale de leur société. Versée par les salariés et abondée par l'entreprise, l'épargne salariale est traditionnellement gérée par l'intermédiaire de fonds communs de placement d'entreprise (FCPE). Les FCPES sont des fonds dits "90/1 0", c'est-à-dire que 5 à 10 % de leur encours sont investis dans le capital d'entreprises agréées solidaires en ce sens qu'elles répondent à des critères précis. Les 90 à 95 % restants sont quant à eux placés en actions d'entreprises pour la plupart réputées "socialement responsables", selon des critères qui intègrent une dimension sociale et environnementale.

Le principe de financement solidaire motive aussi pour cette raison : l'investisseur donne une partie de ses gains, mais il obtient une réduction d'impôt de 66 % sur la somme offerte. Un cran au-dessus figurent les fonds solidaires, qui consacrent 5% à 10% de leurs encours au financement de ces entreprises. Le solde est investi sur les marchés financiers traditionnels, et souvent géré selon les critères de l'investissement socialement responsable.

        Ainsi, La finance solidaire repose sur une épargne placée sur des produits financiers solidaires. Cette forme de finance a beaucoup évolué entre 2008 et 2018. Elle présente deux modalités de financement identifiés comme le financement direct et le financement intermédié. Enfin plusieurs raisons motivent l’action des pouvoirs publics en faveur du financement solidaire, notamment par exemple avec les réductions d’impôts.

...

Télécharger au format  txt (12.1 Kb)   pdf (103.2 Kb)   docx (13.6 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com