A quelles conditions une stratégie de relance peut-elle réussir ?
Dissertation : A quelles conditions une stratégie de relance peut-elle réussir ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Saif Bahjij • 22 Avril 2018 • Dissertation • 1 618 Mots (7 Pages) • 1 326 Vues
A quelles conditions une stratégie de relance peut-elle réussir ?
Définition
Stratégie de relance économique : Une politique de relance, ou plan de relance est un ensemble de mesures budgétaires prises par un gouvernement pour relancer une économie en berne.
Planification stratégique d’une politique économique : Au sortir d’une crise, une économie en récession suscite une baisse la confiance des agents économiques, nous attendons du pouvoir publique qu’il soit réducteur d’incertitudes…
Qu’il puisse redonner de la confiance aux agents économique afin d’assurer une stabilité économique dans laquelle les agents puissent se développer sereinement et continuellement dans le temps.
Introduction
La puissance publique Nationale tient en main différents outils dans le but de provoquer une « relance économique », c’est-à-dire une augmentation de l’activité économique et une réduction du chômage lors de ces périodes, pour but, à terme, de remplir les 4 objectifs fixés par l’Etat:
- Un taux de croissance positif
- Une économie de plein emploi
- L’équilibre extérieur de la balance commercial
- La stabilité des prix
Les outils pour la relance sont de 3 ordres : les outils budgétaires, les outils réglementaires ainsi que l’outil monétaire.
Depuis la crise économique annoncée en 2008 conséquence d’une crise financière d’ampleur mondiale. Les investissements reculent, le taux de chômage explose dans beaucoup de pays.
Les perspectives qui se dessinent sont celles d’une croissance mondiale stationnaire.
Des pays en très fortes difficultés tentent de trouver des solutions afin de dynamiser leur économie et revenir à une stabilité économique et redonner de la confiance aux agents économiques...
En zone euro, les chiffres sont mitigés et l’avenir devient incertain.
En France, le pouvoir publique évoque dès 2008 un plan de relance économique dans un contexte difficile. Le plan de relance était évident pour sauver le pays d’une éventuelle récession économique. Les mesures peuvent être diverses ; elles sont d’ordres budgétaires, réglementaires et monétaires.
En quoi une politique de relance peut-elle conduire à une sortie de crise ?
I Les plans de relance
1° Politique budgétaire de relance
=> La variation du montant d’une dépense publique peut avoir un effet multiplicateur sur le revenu national ou l’activité économique en général.
C’est l’idée pour le cas d’une dépense publique que le revenu général augmente de manière plus que proportionnelle.
L’investissement provoquerait un accroissement plus que proportionnelle de la production intérieur ainsi que le revenu général de l’économie. (Mathématiquement Y = C + I avec Delta(I)>0, le montant de l’investissement supplémentaire d’une période sur une autre).
=> Concrètement, ces dépenses de l’Etat passe par des politiques de grands travaux.
Financées par l’emprunt sur le marché monétaire et par des impôts direct ou indirect... cela peut cependant passer par une hausse de la fiscalité ou de la T.V.A, l’Etat peut donc aussi s’endetter afin de financer cette politique.
Ce fut la stratégie de relance utilisé par l’Etat Français sous le gouvernement de Nicolas Sarkozy à partir de 2008. Cependant les résultats peuvent être aujourd’hui nuancés
2° La politique monétaire
Dans le cas d'une politique monétaire de relance, la banque centrale augmente l'offre de monnaie (par exemple par une baisse de son taux directeur). Une telle baisse encourage la demande de crédits par les ménages et les entreprises, et donc stimule l'activité économique.
Le cout du capital étant moins chère, cela pouvait motiver dans la zone euro la hausse de l’investissement et donc empiriquement un taux d’inflation légèrement positif ce qui inciterait au développement économique de la région européenne et à une baisse du taux de chômage.
Aussi, la BCE injecte de la monnaie au sein de l’économie afin de faire augmenter la masse monétaire.
C’est l’assouplissement quantitatif : En rachetant les titres de dette souveraine de la zone euro, la BCE visait à une redynamisation du crédit, à un renforcement de la croissance et, in fine, à une remontée des anticipations d'inflations.
3° Quelques outil réglementaires
Sur les ménages :
L’Etat, dans un souci de relance de la consommation des ménages, il peut revoir à la baisse leur imposition. En redonnant du pouvoir d’achat aux ménages, les ménages consomment plus et l’Etat voit ses recettes fiscales augmenter, le profit des entreprises augmenter, et par conséquence l’augmentation du revenu global de l’économie.
Sur les entreprises :
Une fiscalité favorable aux entreprises peut permettre dans certains cas à accroitre leurs profits et soutenir leurs activités.
En France, un dispositif d’avantage fiscal aux entreprises jeunes et innovantes (investissant dans la recherche et développement) est mise en place afin de rendre le pays compétitif.
Cela peut contribuer au pays de moderniser sa méthode de production rendant son économie plus attractive. (Crédit d’impôt recherche, crédit d’impôt pour la compétitivité etc…)
II Complexité du plan de relance
Lors de la construction d’un plan de relance, qu’il soit d’ordre budgétaire, monétaire ou règlementaire, cela suscite de nombreuses craintes et interrogation pour toute la sphère économiques. Longtemps décrié, la politique de relance par le déficit public semble revenu aujourd’hui au gout du jour.
Cependant, la crise de la dette Grec et la hausse soutenu de la dette pour de nombreux Etat depuis la crise semble clairement nous rappeler les limites d’une telle mesure. En Grèce, la crise de la dette contraint l’Etat à appliquer une politique d’austérité. Dans un tout autre contexte, l’allégement fiscal sur les entreprises ou les ménages ne relancent parfois ni consommations ni investissements dans l’économie. La politique monétariste appliqué par le BCE n’a pas pu maintenir l’inflation. Nous nous rendons compte aujourd’hui de la complexité économique dans laquelle nous vivons.
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