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Titre de l'article : L'annonce d'un diagnostic en psychiatrie

Nom de l'auteur : Hélène Grajales

Champ disciplinaire et genre du texte : Psychologie, extrait d'un article dans la revu de l'Infirmière

Date de parution-Maison d'édition-nombre de page : Mai 2022, Elsevier Masson, 2 pages (49-50)

Thème abordé dans le texte : L'annonce d'un diagnostic

Mots clés : diagnostic, annonce, soignant, acceptation

Synthèse

En mai 2022, la maison d'édition Elsevier Masson, publie un article dans la revu de l'infirmière. Cet article écrit par Hélène Grajales, infirmière au centre médico-psychologique, nous explique comment l'annonce d'un diagnostic de maladie mentale peut être difficile pour un patient. Et aussi à quel point il est important de ne pas faire l'annonce seul. C'est primordial de prendre en compte les émotions du patient lors de l'annonce car cela peut avoir un rôle majeur sur la vie du patient et aussi sur sa famille. Chacun prend la nouvelle comme ils le souhaitent, mais les soignants sont là pour les accompagner durant le tout le long de leur convalescence. Pour pouvoir expliquer en mieux ces arguments, dans un premier temps nous allons parler des différents types d'annonces en fonctions du patient, puis les conséquences de cette annonce sur la vie du patient et pour finir le rôle du soignant et les différents outils qui peuvent être utilisé.

En psychiatre, le patient est placé dans une situation compliqué, tout comme le soignant. Ce n'est pas toujours facile pour un médecin de communiquer ce genre de nouvelles, car cela peut affecter un patient. L'annonce est différente en fonctions des patients. Elle se fait sur rendez-vous avec le patient, sa famille ou la personne de confiance. Le but est de leur expliquer pourquoi ce diagnostic a été posé. Mais en tant que personnel de santé, il est important d'être sûr de notre diagnostic et de ne pas donner un diagnostic erroné. Il est aussi possible de ne pas avoir le consentement éclairé du patient, c'est à dire qu'il ne doit pas être obtenue sous la contrainte, ce qui rend encore l'annonce plus compliqué.

Chaque patient prend une nouvelle différemment. Que le diagnostic soit bon ou mauvaise, chaque patients réagi de manière différentes. En fonction de la pathologie, différents réactions feront surfaces. La colère, l’incompréhension, le déni etc sont l'une des principales réactions chez les patients ou les membres de leur familles. Si le diagnostic n'est pas vérifié par un autre personnel de santé, le patient n'est pas obliger le croire le diagnostic qui lui est donné. Le patient passe par plusieurs phases avant d'accepter sa maladie : la phase de colère, la phase de dépression et la phase d'acceptation. L'acceptation ne peut être que progressive. Le patient aura toujours ce sentiment d'injustice. Mais il peut aussi avoir un soulagement. L'avenir du patient et de sa famille change en une fraction de secondes et le rétablissement est propre à chacun.

Du début jusqu'à la fin, le rôle du soignant sera d'apporter de l'espoir, des réponses, des faits et de favoriser le rétablissement. La manière dont le diagnostic est annoncé permet l’acceptation de la pathologie. Il est important de déconstruire les préjugés et les fausses croyances (schizophrénie, suicide, addictions). Mentir ou banaliser l'annonce est l'une des erreurs à ne surtout pas faire. Le langage verbale et corporel est très important car il détermine le climat émotionnel. Le choix des mots est très important. Des outils comme des groupes de soutien, des groupes de paroles, des associations etc sont mis en place pour l'annonce en psychiatrie.

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