Effet de la concentration de citrate de sildénafil sur la taille et la masse d'un d'individus moyen de ​Pisume sativum

CAMÉLIA ASSAMEUR

BOUCHER-GENDRON, ALIX-ANN

Biologie du BI (II)

101-213-AL, gr.00001

Effet de la concentration de citrate de sildénafil sur la taille et la masse d'un d'individus moyen de Pisume sativum

Travail présenté à

Myrella Bergeron-Prévost

Département de biologie

Cégep André-Laurendeau

11 mai 2018

Nous attestons que nous avons personnellement produit ce travail et que nous avons indiqué tous les emprunts de textes ou d’idées (provenant de documents écrits, oraux ou visuels).

Signature des étudiants : Camélia Assameur et Alix-Ann Boucher-Gendron

Introduction

Le citrate de sildénafil est reconnu comme une médication qui est utilisée chez les hommes souffrant de dysfonction érectile. Cela leur permet d’avoir une érection prolongée et d’obtenir un phallus érigé. La formule moléculaire du citrate de sildénafil est C28H38N6O11S(s). La molécule est composée d’oxyde nitrique qui signale aux vaisseaux sanguins de se dilater, ce qui permet d’augmenter le flux sanguin dans le pénis. L’effet chez les plantes est aussi bénéfique. Cette molécule leur permet d’avoir une meilleure résistance aux micro-organismes comme les virus, les bactéries ou les champignons. Effectivement, lorsque les végétales sont en train de se défendre face à des attaques de micro-organismes, il a été observer qu’ils produisaient du NO. On peut déduire que le NO fait parti d’un mécanisme de défense.2 Donc en leur fournissant du NO, on aide les plantes à se défendre plus efficacement. Un lien peut donc être fait entre la croissance et la résistance des plants, s’il y a une administration de monoxyde d’azote. Si la plante consacre moins de temps à se défendre, elle passera plus de temps à croître.

Question de recherche : L’utilisation de citrate de sildénafil, communément appelé VIAGRA® en solution aqueuse, a-t-elle un effet significatif sur la croissance des plantes?

Hypothèse : L'administration du citrate de sildénafil aura un effet positif sur des plants de petits pois, Pisum sativum[1] sp. Comme expliqué ci-dessus, la présence de monoxyde d’azote permettra une meilleure croissance et une plus grande vigueur chez les groupes expérimentaux que chez le groupe témoin. Plus la concentration est grande, plus les effets seront bénéfiques. La plante sera plus résistante face à des situations biotiques (pathogènes) et/ou abiotiques (sécheresse, moisissure, etc.) qui pourraient ralentir ou empêcher la croissance saine de la plantes, car certains mécanismes de défense nécessitent la production de NO.[2]

Schème expérimental

Variable indépendante: Concentration en citrate de sildénafil dans l’eau (en mg/L) absorbée par les plants de petits pois Pisum sativum[3] sp. , mesurée à l’aide d’une balance numérique (unités: grammes) et à l’aide d’un ballon volumétrique de 500 ml (unités: ml).

Variable dépendante: croissance des plantes pendant deux semaines, mesurée avec la taille moyenne des plants (pour prendre la mesure, les plants sont coupés à la base de la tige et leur taille est mesurée à l’aide d’une règle graduée en cm) et la masse moyenne des plants, mesurée par une balance numérique en grammes (toutes les plantes ayant reçu la même concentration de solution sont comptées puis mises ensemble sur la balance, et le poids total est divisé par le nombre de plantes du groupe).

Facteurs contrôlés:

La couleur de la lumière projetée sur la plante a été contrôlée lors de l’expérience. En effet, les plants étaient tous exposés à deux lumières néons blanches.

Le temps d’exposition des plantes à la lumière a été contrôlé. En effet, les néons ont été laissés allumés durant toute l’expérimentation, à partir de quand le papier aluminium a été retiré de sur les graines après leur germination. Le contrôle de cette variable était possible, car les plantes n’étaient pas exposées à la lumière naturelle, dont les cycles de lumière et de noirceur ne peuvent pas être contrôlés, mais plutôt à une lumière artificielle: les néons.

La température de la pièce dans laquelle les plantes étaient installées durant toute la durée de l’expérience. Cela est dû au fait que la salle de laboratoire (où les plantes étaient durant l’expérience) est toujours thermostatée, donc gardée à une température constante.

Évidemment, l’âge des plants a été contrôlée, puisque les graines des petits pois ont été toutes plantées au même moment dans l’expérimentation: au jour 0.

L’apport en eau des plants a été contrôlé. En effet, les plants ont été tous arrosés au même moment, avec le même volume d’eau pour le groupe témoin ou le même volume de solution aqueuse pour les groupes témoin. La mesure du volume d’eau ou de solution a été faite à l’aide d’un cylindre gradué.

Facteurs non contrôlés:

Durant l’expérimentation, l’humidité de la pièce constituant l’environnement des plants n’a pas été contrôlée. En effet, un taux d’humidité trop élevé dans l’air causera les stomates des plantes à se refermer pour avoir moins d’échange avec son milieu, ce qui aura pour conséquence de diminuer la photosynthèse de la plante. La photosynthèse permet la croissance de la plante, donc un taux d’humidité trop élevé compromettra la croissance de la plante. Au contraire, un taux d’humidité de l’air trop faible dans l’air forcera les stomates de la plante à s’ouvrir davantage, afin d’échanger avec son milieu (et envoyer de l’eau à l’extérieur, entre autres). À la longue, cela causera le flétrissement de la plante, ce qui est également très mauvais pour sa croissance.[4][5]

La température de l’eau[6] avec laquelle les plants ont été arrosés est également un facteur important qui n’a pas été contrôlé lors de cette expérience.

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