Vérité et démonstration
Synthèse : Vérité et démonstration. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Léa Tomata • 2 Février 2021 • Synthèse • 959 Mots (4 Pages) • 484 Vues
Vérité / Démonstration
Pour distinguer le réel, ce que nous vivons à travers les expériences et la raison, qui est divisé par deux courants, le rationalisme (la raison précède l’expérience) et l’empirisme (la raison est le résultat de l’expérience) de la vérité, il faut alors analyser la démonstration avec les erreurs possibles et ses limites.
Tout d'abord, la démonstration est un raisonnement discursif, c’est-à-dire un discours qui articule de façon cohérente ses idées, qui a comme but de donner des preuves, de prouver la vérité à partir de propositions déjà démontrées. C'est quelque chose qui doit être convaincant. Un discourt vise à énoncer des vérités nécessaires et universelles, il est donc contraire à contingent et à particulier. Car toute vérité issue de l’observation du réel est une observation provisoire. On retrouve cette vérité nécessaire et universelle principalement dans les domaines des mathématiques et de la logique. Dans un texte de 1628, Descartes énonce l’idée que les mathématiques ouvrent la voix d’une vérité qui semble la plus fiable mais nous sommes dans l’abstraction. Puisque l’expérience et l’observation rendent les choses incertaines car il peut exister des variations entre les observations. Alors, connaître d’une façon sûre, c’est de trouver des choses universelles. Ce qui garantit sa validité est le fait que ce soit quelque chose de concret, de réel avec une preuve. C'est quelque chose de logique et d'évident. Les principes de la démonstration sont l'axiome et le postulat, ce sont des propositions qui servent de point de départ à la démonstration. L'axiome est une proposition qui n'a pas besoin d'être démontrer, elle est évidente et le postulat, principe d'une théorie, demande à être démontrer, mais cette démonstration ne peut pas ou n'est pas faite : la démonstration est donc divisé en deux.
La façon dont la démonstration enquête sur la vérité s'oppose au dogmatisme rationnel car celui-ci privilégie la théorie contrairement à l’expérience (empirisme). La démonstration permet d’échapper à la théorie, l’hypothèse alors, elle permet de concrétiser et de ne plus rester dans le flou, l’incertitude. La démonstration ne requièrent souvent pas le recourt à l’expérience mais au contraire, repose sur l’articulation logique d’argument donc à la déduction, qui est issue d’observations universelles finissant alors par une conclusion universelle. S’opposant à l’induction, c’est-à-dire que l’on part du réel observé, d’indices singuliers que l’on amène vers une vérité générale prétendant avoir une valeur universelle. S’opposant à l’induction qui est un réel observé d’indices singuliers que l’on amène vers une vérité générale qui prétend avoir une valeur universelle. On se méfie donc de l’induction qui nourrit notre incertitude.
Ensuite, il y a une possibilité de la présence d’erreur au sein d’une démonstration. Elle est caractérisée par l’exception à la règle puisque si une proposition démontrée est fausse alors, toute la démonstration est fausse, l’interlocuteur à échapper à sa démonstration. L’erreur peut être voulut ou non, elle peut être un produit d’un manque de connaissance ou d’une inattention comme l’indique son étymologie latine « errare » qui signifie errer ce qui montre donc que l’on s’éloigne du but principal de la démonstration : amener à la vérité. Il est nécessaire de distinguer l’erreur de l’illusion car l’erreur est corrigible, et l’on apprend de celle-ci alors qu’une illusion reste même si le sujet sait que c’est une illusion. L’erreur est aussi évitable puisque si on a une connaissance totale sur le sujet et si la démonstration est sûr, concrète, que la théorie est prouvée ou inéluctable, alors elle ne peut avoir lieu. Il est possible de l’éviter en modifiant la thèse, la théorie, en se rectifiant, en on évite l'erreur grâce à l'erreur. Alors, elle n’est pas inévitable, au contraire, elle permet d’apprendre et de comprendre. Mais faut-il avoir totalement confiance en la démonstration ?
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