Valeurs Reboul

1/Dans cet extrait, l’auteur Olivier Reboul s’oppose à la thèse du relativisme. En effet, le relativisme est l’idée qu’il n’existe pas de vérité absolue. C’est à dire que les valeurs humaines sont variables et dépendent des contextes culturels et sociaux. Tout est donc relatif, comme la connaissance, rien n’est fixe et absolu, rien n’est bien ou mal, tout dépend de différentes circonstances. De ce fait, le relativisme s’oppose à l’universel.

2/Dans cet extrait tiré du livre « Les valeurs de l’éducation », , Olivier Reboul utilise un discours théorique et argumentatif, il ne cesse de nous expliquer par des exemples concrets sa thèse de l’universel. Il expose des faits, comme dans un auditoire ou le lecteur se compare à un membre d’une assemblée, des arguments et contre-arguments pour que l’on adhère à sa théorie. En utilisant des exemples en cascade par des exemples connus de tous comme les Droits de l’Homme, Newton ou Archimède et son fameux « Eureka » poussé dans son bain, l’auteur appui la compréhension et la cohérence de ses paroles ce qui a pour effet de donner un rythme soutenu à la lecture et de capter immédiatement l’attention de son lecteur.

3/ Son opinion est claire et précise puisqu’il impose sa pensée dès le premier paragraphe en prônant l’universel. Et c’est bien ce qu’il démontre en utilisant l’exemple de la loi scientifique. Dans un premier temps, il explique qu’une chose est universelle du moment que personne ne conteste cette vérité absolue.

L’exemple qu’il prend à ici tout son sens, en effet, une loi scientifique est universelle car en fin de compte personne ne peut remettre en cause sa véracité car il ne peut en être autrement.

L’auteur expose l’argumentaire du relativisme dans un second temps. C’est-à-dire que le relativisme ne peut être universel car la valeur de toute chose est en constant mouvement, change à travers le temps et les époques. Par son exemple des sciences il démontre qu’un fait scientifique peut être universel car il est daté, c’est-à-dire que l’on peut le repérer dans le temps et dans l’époque auquel il est découvert.

Il utilise ensuite l’exemple des droits de l’homme. En effet, comment contester que ces droits soient universels ? Tous les Hommes ont des droits reconnus par leurs pays et par des organisations internationales. Tous les Hommes sont égaux, quel que soit leurs pays, leur couleur ou leur religion.

Chaque Homme est libre par la pensée. Ici s’oppose la grandeur de l’universel à la contrainte du particulier. Ici se termine donc l’argumentation de l’auteur qui résume tout, en effet, l’universalité n’a pas besoins d’une reconnaissance générale des Hommes pour exister en tant que tel.

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