Une oeuvre d'art doit-elle nécessairement être belle ?
Dissertation : Une oeuvre d'art doit-elle nécessairement être belle ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar apolo69 • 15 Octobre 2017 • Dissertation • 921 Mots (4 Pages) • 3 660 Vues
Philo Ch1
« Une œuvre d’art doit-elle nécessairement être belle ? »
≠ l’art en général
- Un domaine plus abstrait
Ici, + concret → exemples ; peintures (Arts Plastiques), sculpture, musique, poésie, cinéma - photographie
(« ready made » – Marcel Duchamp)
« Nécessairement » + « doit-elle »
- Besoin ; obligation ; vital ; indispensable
- Superflu [ce dont on peut se passer] ; en trop ; contingent
- Comment définir ?
- Rassembler les mots du langage courant qui s’apparente à la notion : synonyme, champ lexical
- Procéder à contrario : bien cibler les mots contraires, ou nettement différents
Contingent : ce qui pourrait être autrement ou ne pas être
Doit :
- Exigence social-morale → Loi civile → Droit
→ Coutume sociale → P Bourdieu
→ Loi morale
- Exigence définitionnelle →
Faut-il impérativement qu’une œuvre soit belle pour être considérée comme une œuvre d’art
Faut-il discerner dans un objet la beauté pour qu’il soit une œuvre d’art
Art → latin : technique – savoir faire
- Savoir-faire technique, artisanat (cf arts et métiers)
- Beaux-arts
Problématique : le problème qui suscite la question qu’on se pose
« Une œuvre d’art »
- Le problème ≠ la question
Ce qui fait que la question est difficile et qu’elle se pose
Elle se formule par une alternative sans issue.
Ou bien … ou bien …
Ou bien [affirmative : oui] une œuvre d’art doit être nécessairement être belle
Car se produit lors de l’expérience esthétique un plaisir d’une espèce remarquable, sans doute dépendante de la présence d’une beauté particulaire
Cependant, quel que soit le plaisir ressenti, ne reste-t-il pas dépendant de la subjectivité individuelle
Ou bien [négative : non] beauté ≠ 1 critère
Subjectivité du jugement de gout
Cependant, comment comprendre l’expérience exceptionnelle qu’on peut vivre devant certains objets qu’on appelle œuvres d’art, et qui peut faire penser qu’elle ne relève pas seulement d’un plaisir
Si le gout était seulement subjectif, certaines expériences de lectures, d’audition ou de vision d’œuvres seraient inexpliquées, inexprimables, incompréhensible
2 points de vue :
- Le point de vue du spectateur : esthétique [aishésis : perfection]
- Le point de vue de l’artiste : poïétique [poieris : art productrice]
Le plaisir esthétique serait d’une spécificité telle, que seule la beauté pourrait le provoquer
Est beau l’objet qui produit chez celui qui le perçoit un plaisir d’une nature remarquable
Or l’objet qui provoque un tel plaisir, c’est l’œuvre d’art
= a la recherche d’un critère de définition de l’œuvre d’art + de la beauté
Cpdt, ce critère est envisagé de manière subjective, cad du point de vue de l’effet sur le sujet
Subjectivité : cela concerne le sujet conscient (=la personne humaine)
Objectivité : conserve la même nature de l’objet quel que soit celui qui le considère
- Le point de vue d’un seul : subjectivité individuelle
- Le point de vue de tous (universalité) → subjectivité collective
- Le point de vue de la plupart (généralité) → intersubjectivité
On appelle beau ce que suscite paradoxalement une satisfaction désintéressée et nécessaire
Plaisir : satisfaction d’un désir, d’un intérêt pour soi
Qd désire-t-on ? manque + css du manque + souffrance qui lui est annoncé → remédiation
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