"Un monde égalitaire" Thomas More

Maëva

Girard

1ère6

PHILOSOPHIE

Question d’interprétation

Un monde égalitaire, Thomas More

        Dans ce texte, l’auteur vise à faire l’éloge d’un plaisir dissocié de tout sentiment de culpabilité. Tout d’abord parce ce monde est utopique, c’est pourquoi les sentiments incommodants et pesants, tels que la culpabilité, n’y sont pas les bienvenus. Ainsi, on remarque un champ lexical du bonheur, de la satisfaction et peut-être même de l’épicurisme : « les meilleurs morceaux ; égalité parfaite ; ils les partagent ; bien de tous ; enjouement et gaieté ; apprécier ; la chaleur et la liberté du repas ; musique ; pour le bien-être et la jouissance ; plaisir ; volupté ; aucun mal ». Ce champ lexical crée l’illusion pour nous lecteurs, d’un bonheur absolu des Utopiens sur Utopia, l’île idéale. De plus, les antithèses dans le texte telles que « deux jeunes gens / deux individus plus âgés ; court / long » suivies de phrases verbales supposant une réconciliation des contraires imposent cette idée d’un monde parfaitement unique et idyllique, rien ne s’y opposant. Par ailleurs, l’auteur use d’arguments d’expérience afin d’appuyer l’idée d’un monde utopique, par un exemple de la vie quotidienne : le repas, qui semble essentiel dans le mode de vie des Utopiens. Le repas est ici synonyme de partage, de convivialité et de communication entre les petits et les grands. C’est un rassemblement primordial dans la journée des Utopiens, dans la bonne humeur et l’enthousiasme. Tout est créé afin de favoriser l’épanouissement de chacun des habitants sur l’île. Ainsi, Thomas More fait l’éloge d’un plaisir dissocié de tout sentiment de culpabilité.

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