Un livre pour stimuler une pensée libre
Fiche : Un livre pour stimuler une pensée libre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Chloé Hubin • 7 Mai 2017 • Fiche • 2 295 Mots (10 Pages) • 640 Vues
Avertissement
Un livre pour stimuler une pensée libre.
Prologue
Demande d’attention, de patience, et d’accepter de penser pas à pas.
Parler de la vie. D’une chose étrange : l’éthique.
Conseil : aie confiance en toi (ton intelligence, ton instinct)
Chapitre I : L'éthique, un drôle de truc !
Aucune science n’est indispensable à connaître sauf une, la morale (ensemble des règles qui nous permettent de vivre bien).
Les choses de la vie (les substances, les objets, les connaissances, les comportements, etc. ) ne sont ni bonnes ni mauvaises en soi, tout de dépend de l’usage qu’on en fait.
Deux certitudes en morale :
1. Les gens ne sont pas d’accord entre eux en matière morale (contrairement aux sciences dures)
2. Nous sommes libres en partie.
Distinctions : les pierres (minéraux), les castors (animaux) et les humains (moraux).
Drame des termites à opposer au choix d’Hector : les termites sont programmées génétiquement à lutter contre l’ennemi, Hector veut (choisit de) se battre librement.
Si l’humain est programmé naturellement (instinct, faim, sexualité, etc….) et culturellement (langage, morale, politique, économie, religion, art, etc.), il lui reste toujours la possibilité de suivre diverses voies.
Deux précisions :
- nous ne sommes pas libres des circonstances qui nous arrivent, mais nous le sommes d’y réagir ;
- tenter qlq chose ne garantit pas la réussite.
Ne pas confondre liberté et omnipotence. Je dois apprendre à me connaître et le monde qui m’entoure pour éviter que ma liberté ne se brise sur le réel.
Le monde réel limite notre liberté (maladie, guerre, catastrophe, etc.), mais celle-ci est aussi une force, la nôtre. Peu de gens la reconnaissent, car ils devraient alors assumer leur responsabilité. (Beaucoup de choix sont difficiles, par ex : s’opposer à un tyran).
Test du philosophe romain : à celui qui nierait la liberté humaine, appliquer un raclée jusqu’à ce qu’il admette la liberté de s’arrêter .
L’humain peut choisir, voire inventer sa vie en partie. Donc aussi se tromper. D’où la nécessité de développer un savoir-vivre : l’éthique.
Chapitre II : Ordre, habitudes et caprices
Certaines circonstances limitent notre liberté.
Ex. le capitaine, sa cargaison et la tempête (Aristote)
On est libre de faire des choix dans les circonstances que nous n’avons pas choisies.
Qu’est-ce qui oriente nos choix ? Trois mobiles : soit des ordres, des caprices ou des habitudes.
Ordres et habitudes viennent de l’extérieur, le caprice de l’intérieur. La plupart de nos actions sont dictées par l’extérieur (minorité).
Le capitaine de navire ( chacun de nous) face à la tempête doit inventer le meilleur choix, sans se contenter des habitudes et des caprices.
Nous sommes tous embarqués.
Chapitre III : Fais ce que voudras
Les mobiles courants ne pèsent pas dans les circonstances graves.
User de sa liberté, c’est décider et s’en rendre compte (avoir conscience). C’est le contraire de se laisser entraîner.
Les mobiles habituels de nos actions sont généralement suffisants pour agir, mais ils ne sont pas bons en eux-mêmes nécessairement. Un enfant (mineur) peut se satisfaire de ces trois mobiles, mais un adulte (majeur) doit être capable d’inventer sa vie (poétiquement).
La morale bien comprise est l’art de vivre.
Qu’est-ce qu’être « bon » pour un homme ?
Pour un objet (moto) ou une fonction (footballeur), les critères sont clairs.
Pour un homme, n’étant pas un instrument, il n’y a pas de critères uniques, et partant, de possibilité de juger facilement.
Que faire alors (si on n’a pas de critères clairs) ? « Fais ce que voudras » (cf. Rabelais, Gargantua). Ne signifie pas faire n’importe quoi.
Chapitre IV : A toi la belle-vie
« Fais ce que voudras », devise de l’éthique.
Interroge-toi toi-même sur ta liberté ou ta volonté dans l’existence pour y répondre, ne te repose pas sur ce qui est extérieur (ordres, habitudes, etc.).
« Fais ce que voudras » n’est qu’apparemment contradictoire .
Il ne s’agit pas de passer le temps, mais de le vivre. Car nous sommes condamnés à être libres.
Distinction entre volonté et envie : cf. la Bible, Esaü et Jacob, droit d’ainesse contre un plat de lentille.
Leçon : il est essentiel de pouvoir établir des priorités (hiérarchie de valeurs).
Par peur de la mort, Esaü décide de vivre comme s’il était déjà mort.
Chacun de nous veut s’offrir la belle-vie (le bonheur). Or nous avons des envies contradictoires. Alors il faut se poser méthodiquement la question : qu’est-ce que je veux vraiment ?
Si nous voulons le bonheur, il faut tenter rationnellement de vivre bien (définition même de l’éthique), humainement aussi.
Or être humain, c’est nécessairement être en relation avec autrui (nous sommes des êtres sociaux). La solitude est amer. Nous voulons être traités comme des humains.
Distinction animal /homme : contrairement aux animaux, l’homme ne devient lui-même (homme à part entière) que grâce aux autres.
L’homme est une réalité biologique (naturelle) ET une réalité culturelle.
- Langage
- Symboles
- Lois
- Etc
C’est pourquoi, s’offrir la belle-vie c’est offrir la belle-vie.
Illustration : Citizen Kane.
Chapitre V : Wake up, baby !
Ce que nous voulons est clair, MAIS la définition de ce que nous voulons beaucoup moins.
(Distinction importante entre la volonté et sa définition)
Ne pas confondre désir et volonté, sinon danger de simplisme
La vie est compliquée, les désirs sont simples.
Esaü et Kane sont de « terribles simplificateurs »
Kane le richissime possédait tout ce qu’un homme peut désirer : c’est malsain (ce qui ne signifie pas que l’argent soit mauvais en soi) et il a terminé sa vie désespéré.
Anecdote du sage bouddhiste qui offre tout ce qu’il veut à un apprenti avide pour lui demander ensuite, les mains pleines, de se gratter ! Ce qu’on tient, nous tient.
L’erreur de Kane : traiter les humains comme des objets.
(Distinction)
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