Thomas S. Kuhn : Les révolutions scientifiques

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL

Thème 6 : « Thomas S. Kuhn,  Les révolutions scientifiques »

Travail présenté à

Monsieur Luc Faucher

Dans le cadre du cours

Philosophie des sciences de la nature

PHI-2006-30

Par

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Mercredi 14 décembre 2016

Dans le présent travail, nous aborderons le concept de révolution scientifique, présenté par Thomas Samuel Kuhn. C’est un concept fondamental de la science, qui a permis de représenter son nouveau modèle d’étude concernant l’idée de la progression scientifique. Durant la révolution scientifique, il y a eu une transformation du contenu des modèles importants dans le monde des sciences. En effet, suite à l’implication de plusieurs modifications, modernisant ainsi les modèles déjà présents; la science ne fait que progresser et aboutir à une réussite. Sans les explications et les représentations de Kuhn, la compréhension de son point de vue sur le développement de la science demeurerait obscure. Thomas Samuel Kuhn est un philosophe et historien des sciences, né en 1922 en Amérique, qui s’est tourné vers le domaine de l’histoire des sciences, après lui avoir été offert de l’enseigner à l’université de Harvard. Depuis, il a reçu plusieurs gratifications pour ses travaux qui ont été d’une grande utilité aux monde de l’histoire. En 1962, il publie un ouvrage intitulé « La structure des révolutions scientifiques », qui est devenu un des livres de philosophie des sciences les plus brillants de son époque, dans lequel l’auteur se concentre sur les paradigmes en histoire des sciences. « En quoi consistent les révolutions scientifiques ? ». Kuhn déclare « qu’il est ainsi difficile de considérer le développement scientifique comme un processus d’accumulation, car il est difficile d’isoler les découvertes et les inventions individuelles ». Autrement dit, cela signifie que, selon l’historien et philosophe, les changements qui se font transforment une théorie au complet et ne sont pas une addition de plusieurs informations à ce que l’on disposait déjà. Dans le présent travail, nous tenterons d’illustrer comment et dans quelles circonstances la révolution scientifique a eu lieu.

Tout d’abord, pour qu’une révolution se produise, il faut que les chercheurs rencontrent une ou plusieurs anomalies reliées au fonctionnement d’un paradigme et il faut également qu’un nouveau paradigme soit établi. Mais la découverte d’une anomalie d’un paradigme ne suffit pas pour considérer que ce paradigme est falsifié ni pour entraîner une crise. En fait, une anomalie est une inexactitude incohérente entre les résultats d’une recherche qui s’éloigne des normes de la nature. En d’autres mots, les aboutissements prévus ne coïncident pas toujours avec les résultats décelés.

Les paradigmes 

Pour qu’un paradigme soit falsifié, il faut certainement rencontrer un défaut relié au paradigme. Puis il faut l’accord de plusieurs scientifiques pour qu’il y ait reconnaissance de l’anomalie et présentation des sources issues pour qu’il y ait des modifications dans les paradigmes. Il est donc impossible qu’elle soit confirmée de façon autoritaire. Ceci n’est pas aussi simple qu’il ne le parait puisque, c’est durant des discussions que chaque groupe de scientifiques défend son idée, puis cela résulte d’un malaise et parfois même d’une dispute. Beaucoup de supporteurs d’un ancien paradigme n’acceptent pas de reconnaitre le nouveau et se mettent à l’attaquer par des oppositions. Lorsque qu’il y a une pensée de remplacement, après l’accomplissement de plusieurs recherches qui prouvent une incertitude, il se produit une révolution scientifique. C’est ainsi qu’il y a passage d’une science normale à une science révolutionnaire. Ce changement est perçu comme un grand succès puisqu’il permet de comprendre la science d’une nouvelle manière.

La science normale et la science révolutionnaire 

Une science normale est la constitution des nouvelles recherches scientifiques, justifiées par des recherches et ajoutées à l’ensemble des progrès. Elle s’amplifie grâce à l’évolution et à l’accumulation des découvertes scientifiques qui s’ajoutent à ce qui était déjà commun. Une science révolutionnaire, en revanche, est la transformation, complète ou en partie, d’un paradigme et l’acceptation d’un autre. Elle implique le changement complet de la compréhension et de la conception des paradigmes, qui seront peut-être remplacé par de nouveaux et ainsi de suite. Parfois, lorsqu’il u a une abondance d’anomalies, et que les chercheurs n’arrivent pas à les justifier pour ajuster un paradigme, elles se multiplient avec excès et apportent des changements brutaux au paradigme ainsi qu’à toutes ses découvertes, ce qui induit une crise.

La crise

La crise fait partie d’un des principes primordiaux à la révolution scientifique et c’est une situation qui impose un renouvèlement de ses outils. Le déclenchement d’une crise permet d’avoir une meilleure allure d’un paradigme qui va être en mesure de résoudre les problèmes, qui l’ancien lui-même n’a pas parvenu à le faire, en utilisant les anciennes théories, mais en les envisageant sous un nouvel aspect. Kuhn affirme que « le passage d’un paradigme en état de crise à un nouveau paradigme d’où puisse naitre une nouvelle tradition de science normale est loin d’être un processus cumulatif, réalisable à partir de variantes ou d’extensions de l’ancien paradigme. C’est plutôt une reconstruction de tout un secteur sur de nouveaux fondements, reconstruction qui change certaines des généralisations théoriques les plus élémentaires de ce secteur […] ». Cela veut dire que, lorsqu’un nouveau paradigme est établi, il y a une transformation complète de la représentation de certaines théories, qui vont changer la vision de la science. D’après Kuhn, il n’y a pas une addition de plusieurs informations à ce que l’on disposait déjà, mais un remplacement de paradigme en rejetant l’ancien. La révolution est accomplie dès que les scientifiques, en finissant par s’accorder, passeront à travers la crise en choisissant le meilleur paradigme.

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