Synthèse de pensées d'auteur en philosophie

Thèses des auteurs philosophie

Abbé Raynal, Histoire philosophique et politique des deux Indes : Il compare la nation encore semi-barbare à la nation dite

civilisée pour déterminer le mode de vie le plus propice au bonheur. Le mode de vie simple des barbares et leur plus grande liberté

contrastent fortement avec le mode de vie civilisé qui satisfait de nouveaux désirs, recherche la sécurité et obéit à la loi.

Rousseau, Rêveries du promeneur solitaire : Rousseau a rappelé le souvenir de son séjour sur l'île Saint-Pierre en Suisse : Il a dit

qu'il a trouvé une sorte de paix intérieure dans un contexte spécifique hors de la société, comme si le contexte de la vie sociale était

source d'interférence et de bonheur.

Pascal, Pensées : L'homme a une double nature : de sa nature composée de péché originel, il est destiné à errer sur la terre,

d'inquiétude en inquiétude. Pascal a nommé le divertissement comme toutes les activités du latin divertere. Ces activités détournent

les gens de la réflexion sur leur faiblesse, leurs conditions mortelles (= limitées) et misérables. Par exemple : chasser, parler, jouer,

travailler. Pascal ne reproche pas aux hommes de s'amuser, car c'est le seul moyen pour eux de sortir de leur misérable vie, mais de

se laisser berner par ce bonheur illusoire.

Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation : La poursuite sans fin de satisfaire de nouveaux désirs est

vouée à l'éternelle déception : « Le désir de satisfaction cède immédiatement la place à de nouveaux désirs. » Cette pulsion de désir

infini fait tomber les gens dans une sorte de bonheur illusoire, évidemment, car il n'y a pas de repos. Cette personne peut être

comparée aux figures antiques qui ont été condamnées à un châtiment éternel pour avoir blessé les dieux : Ixion était attaché à une

roue, le Danaïde était destiné à remplir un tonneau perforé, et Tantale avait faim et soif, et a reçu la menace d'un rocher qui pourrait

tomber.

Mill, L’utilitarisme : Cultiver son esprit permet de trouver plus de sources de bonheur dans la vie, il vaut donc mieux prétendre

être un Socrate insatisfait que d’être un imbécile satisfait.

Épicure, Lettre à Ménécée : Épicure a préconisé la recherche du bonheur par la pratique philosophique. Puis il a recommandé un

tétra Pharmakon : les gens ne devraient pas avoir peur des dieux ou de la mort, et savoir que le bonheur est réalisable et que la

douleur est tolérable. Afin d'atteindre l'ataraxie, il a également suggéré de classer nos désirs, en privilégiant la satisfaction des désirs

naturels et nécessaires, tels que penser avec ses amis, puis de satisfaire les désirs naturels à temps, tout comme organiser un banquet

entre les deux, ne jamais satisfaire vain, sans fondement désirs, comme un désir de réputation ou de richesse.

Épictète, Manuel : Il a suggéré de distinguer entre les choses qui dépendent de nous, c’est-à-dire les opinions, les tendances, les

désirs et le dégoût, et les choses qui ne dépendant pas de nous, c’est donc les témoignages de corps, de richesse, de postes supérieurs

et de considérations. Le bonheur des Stoïciens repose sur l’acceptation des évènements du destin : nous ne pouvons pas changer le

cours du destin, mais nous pouvons modifier l’ordre de nos performances afin que l’ordre de nos désirs soit conformes à l’ordre

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