Sommes nous victimes de la technique?

La technique vient du grec « technè » et signifie l’art, le savoir faire et l’habilité. L’évolution de la technique a toujours été au coeur des débats philosophiques depuis les grecs. En effet, aujourd’hui les machines font partie intégrante de la vie de l'homme moderne. La technique est présente dans tous les domaines : médecine, industrie, transport, agriculture...

L'homme d'aujourd'hui utilise la machine au quotidien pour l'aider dans ses tâches et dans sa vie quotidienne. Est-ce un bien ou un mal ? L’Homme ne serait il pas devenu victime de la technique ?

Afin de répondre à cette problématique, nous allons d’abord voir l’homme victime de la technique. Ensuite nous nous intéresserons à l’existence possible d’un homme dépourvus de technique et enfin nous allons voire que la technique peut représenter un danger pour l’Homme.

Dans un premier temps nous allons voir que l’homme peut être victime de la technique. Il est important de noter que la technique n’est pas que négative. En effet, elle aide les hommes à accomplir des tâches plus facilement et plus rapidement. Cependant elle devient négative quand on retrouve un certaine dépendance de la technique chez l’homme. En effet, la technique est retrouvée dans tous les secteurs d’activité à un point ou l’homme ne peut plus s’en séparer. Le plus l’homme développe les technique, le plus il en devient dépendant.

De plus, la technique éloigne l’homme de la nature. Elle écarte l’homme des activités que la nature lui a fixé. Le but d’uniquement vise une rentabilité maximale que les progrès et innovations techniques permettent aujourd'hui que l'on perd le respect de la nature et une vie en harmonie avec elle.

La technologie peut être vue comme une chose asservissante pour l’Homme. Effectivement sa constante évolution change notre manière d'être ainsi que notre manière de vivre et d'appréhender les choses. Par exemple, l’arrivé d’internet a changé la manière dont nous pensons et dont nous nous intéressons au monde, en donnant accès à une infinité de données depuis notre bureau. De même, la voiture donne à l’Homme un nouveau mode de vie qui est construit autour de cet technique. Effectivement l’automobile a permis beaucoup de chose pour l’homme tel que ce déplacer plus loin et plus rapidement et même sauver des vies avec les ambulance mais c’est cet dépendance (presque esclave) à la voiture que l'homme est victime de la technique.

Enfin la technique devient de plus en plus une interface entre l’homme et la nature. Avant un pêcheur connaissait  et devait bien connaître la mer pour pouvoir exercer son métier. Cependant aujourd’hui il ne faut plus connaître la mer pour pouvoir pêcher. En effet le pécheur est devenu un ingénieur qui contrôle un « bateau/usine » équipé d’ordinateurs qui lui apportent toutes les connaissance telles que: sa position, la météo, la localisation des bancs les poissons, le pilote automatique du bateau, etc… Ces pratiques ont mené à des dérives que l'on connaît aujourd'hui telle que la surpêche. La technique permet des captures beaucoup plus grandes et rapides mais au détriment des milieux marins. L'homme doit se servir des techniques à bon escient afin de ne pas en devenir victime.

Nous avons donc vu que l’homme était très influencé par la technique qui pouvait l’éloigner de la nature à un point ou il doit changer ses habitudes et ses manières de vivre. Mais la technique supprime-t-elle ou justement donne-t-elle plus de liberté à l’homme ? Est il possible d’imaginer un homme sans technique ?

Dans un second temps nous allons nous demander s’il est possible de penser à un humain sans ses techniques. Selon Aristote, l’homme n’a jamais été dépourvu de technique. En effet, il a toujours vécu avec des outils dont le plus simple est la main. Il explique que la technique ne vient aucunement de l’extérieur et on ne peut pas la recevoir, la technique vient de l’esprit de l’homme.

Bergson va aussi mettre en avant un homme de technique et va jusqu’à vouloir changer le nom de l’espèce humaine en « Homo Faber » à la place d’homo sapiens. Dans son oeuvre l’évolution créatrice, Bergson veut remplacer le nomade homme par ce qui est son essence. Selon lui, l’homme

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