Sartre, l'être et le néant

Sujet : explication de texte sur « l’être et le Néant »

Ce texte de Jean-Paul Sartre, extrait de « l’Être et le Néant » paru en 1943 porte sur la liberté humaine.

Jean-Paul Sartre propose au lecteur de se questionner sur ce que représente la liberté d’agir et de choix par rapport à ce que l’on est soi-même.

Dans ce texte, Jean-Paul Sartre se pose la question de savoir si notre liberté est un leurre défini préalablement par la condition de vie, l’hérédité sociale ou encore la génétique ou si au contraire nous avons réellement le choix d’aller contre ce qui nous détermine.

La thèse défendue par Jean-Paul Sartre dans cet extrait est qu’il ne faut pas tomber dans la facilité du bon sens, de croire que l’Être humain est fait par sa condition et son histoire, que son avenir est tout tracé sans aucune forme de liberté mais que plutôt notre liberté se façonne par rapport à comment nous faisons face aux limites et à l’adversité des choses.

L’extrait est composé de deux paragraphes.

Dans le premier paragraphe entre les lignes 1 à 11 Jean-Paul Sartre présente la thèse suivant laquelle la liberté n’existe pas et que le bon sens voudrait que l’on ne puisse pas échapper à sa condition humaine. Suivant cette thèse l’Homme semble « être fait » et que tous ses choix sont en fait les conséquences de son histoire, son hérédité et de sa condition.

Dans le second paragraphe, Jean-Paul Sartre soutient plutôt son idée et une thèse différente de celle évoqué précédemment. L’idée principale de l’auteur et que l’adversité des choses n’est pas forcément ce qui nous prive de liberté mais c’est notre position et notre objectif par rapport à un obstacle qui nous permet de choisir si celui-ci est plutôt un frein ou une aide à notre choix. Par exemple : « Tel rocher qui manifeste une résistance profonde si je veux le déplacer, sera, au contraire, une aide précieuse si je veux l’escalader pour contempler le paysage ».

Tout d’abord, dans le premier paragraphe, Jean-Paul Sartre commence par évoquer la thèse du « bon sens » pour expliquer le regard que porte la plupart des gens sur la condition humaine et le choix que l’on fait de sa vie. Ce regard est assez pessimiste et montre que l’on ne peut pas échapper à son futur à cause de sa condition, de sa classe, de sa famille et que c’est la nature des choses qui décide et lui impose ces choix : « je ne suis « libre » ni d’échapper au sort de ma classe, de ma nation, de ma famille, ni même d’édifier ma puissance, ma fortune, ni de vaincre mes appétits les plus insignifiants ou mes habitudes. » (l. 3 à 5).

« L’homme semble « être fait » » (l.8), cela semble évoquer que notre avenir est tracé et même écrit, que nous n’avons pas de libre-arbitre. Selon cette thèse, notre milieu social est le facteur essentiel de notre avenir et que toute réussite est conditionnée par l’appartenance ou non à ce niveau sociale.

Jean-Paul Sartre développe ainsi l’idée que cette thèse ne permet pas à l’humain d’être libre de choisir ses actions mais que tout est déterminé par des lois d’hérédité et de la nature. L’Homme est formé par hérédité, le libre-arbitre et la liberté ne sont

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