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Sait-on toujours ce que l'on doit faire ?

Dissertation : Sait-on toujours ce que l'on doit faire ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Janvier 2017  •  Dissertation  •  2 313 Mots (10 Pages)  •  3 067 Vues

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Philosophie (Dissertation n°1)[pic 1]

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        L’Homme a toujours été confronté à des choses qu’il doit faire durant son existence.Le verbe devoir renvoie aussi bien à la nécessité qu'à l'obligation. Pourtant, lorsque l'on parle du devoir, par exemple dans le cas des droits et devoirs du citoyen, la notion de devoir renvoie à une obligation de type moral.On distingue le devoir de la contrainte.

En effet, être contraint, c'est ne pas avoir le choix de faire une action : elle s'impose à la volonté de l'extérieur et ne laisse pas le choix. Par exemple, la fièvre m'a contraint à rester au lit. La contrainte est le plus souvent physique.

À l'inverse, dans l'obligation, l'accomplissement de l'acte est libre : il relève de la volonté de l'individu. L’Homme peut donc décider de ne pas se soumettre à une obligation.

        Mais l’Homme ne sait pas forcément pour pouvoir faire, car il n’a pas connaissance de tout. En effet, agir revient à se référer à un choix qui lui a été précédé par une expérience. De ce fait, agir revient à ne pas savoir. Il est impossible de tout savoir et prévoir les conséquences de nos désirs. Par exemple, lorsqu’un médecin diagnostique et donne un traitement à un patient, il fait un choix qui a été précédé d’une expérience, donc cela lui permet de savoir par rapport aux actions antérieurs.

        L’homme peut faire sans savoir, en impliquant son désir de faire, mais, il peut également savoir pour pouvoir faire. Nous sommes donc face au problème suivant : sait-on toujours ce que l’on doit faire ?

        Dans un premier temps, nous allons voir que nous avons conscience de nos actes. Puis, dans un second temps, nous verrons qu’il est difficile de savoir ce que l’on fait. Pour finir, dans un troisième temps, nous verrons qu’il est possible de savoir et de ne pas savoir suivant le contexte dans lequel nous nous situions.

        Tout d’abord, le verbe « savoir » signifie les connaissances que l’on a en sa possession qui permet de justifier le bien fondé. Savoir est important pour pouvoir faire un choix puisqu’on est obligé de savoir un minimum de chose pour pouvoir faire un choix, donc de choisir. Par exemple, nous savons que nous devons faire nos devoirs, le fait de savoir va nous conduire à devoir faire quelque chose face auquel nous aurons le choix, comme faire ou ne pas faire ses devoirs tout en sachant les conséquences des choix que nous avons fait.

        De ce fait, savoir conduit souvent au devoir. Le devoir désigne l'ensemble des règles générales qui guident la conscience morale. Il est accompli par obligation, en dehors de toute autre considération de volonté ou de désir. Par exemple, l’Homme agit par devoir lors des élections présidentielle car c’est son devoir en temps que citoyen de devoir aller voter. On peut aussi parler d’avoir le sens du devoir.

Pour le philosophe Emmanuel Kant, un acte n'a de valeur morale que s'il est fait par devoir. Ce devoir, qui fait appel à la raison, se situe au-dessus des intérêts et des passions, c'est un impératif catégorique qui s'impose à nous comme une obligation et n'admet pas d’alternatives.

        L’Homme sait ce qu’il doit faire ce qui l’emmène au fait qu’il est conscience de ses actes.Il est possible de distinguer deux grands sens de la conscience : la conscience psychologique  qui est la capacité de chaque individu de se représenter ses actes et ses pensées, ainsi que

la conscience morale  qui est cette sorte de juge intérieur à chaque être humain qui lui permet de statuer sur le bien ou le mal. La conscience c’est la prise de conscience de soi. C'est la faculté réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire la capacité de faire retour sur soi-même. C'est la conscience qui permet à l'Homme de se prendre lui-même comme objet de pensée. De ce fait, Descartes met en évidence cette capacité de l'Homme de se saisir comme pensant à travers l'expérience de pensée du cogito. Descartes vient mettre en doute toute chose existante, jusqu'à l'existence du monde extérieur. « Je pense donc je suis » de Descartes est l’expression qui explique très clairement le cogito cartésien qui est le raisonnement selon lequel la certitude première est celle de la conscience de soi. Le fait d’avoir conscience entraine que l’Homme a conscience de ses actes donc il sait ce qu'il va en advenir. Par exemple, un élève qui sèche est conscience que ce qu’il fait n’est pas bien et en connait les conséquences.

        Selon Kant, en matière de moral, est moral toute maxime d’action, qui peut-être universalisée sans contre-indication. Ce qui fait que nous n’avons pas besoin d’expériences pour savoir ce qui est moral.

        Nous pouvons dire que l’Homme a toujours conscience de ces actes, car il sait en permanence ce qu’il fait et ce qu’il doit faire. Cependant, le désir de devoir n’entraine pas le fait de forcement savoir ce que l’on doit faire.

        En effet, le désir est une force psychique qui pousse l'individu vers un objet : l'objet du désir. Il se manifeste dans l'imagination et non dans la réalité. Contrairement au besoin physique, le désir dépend donc de la capacité de l'Homme à se projeter et à se représenter consciemment un objet désiré, malgré son absence. Par exemple, une personne peut désiré faire une chose mais ne pas savoir à quoi cela va la mener. Il y a cet contraint du fait qu’on ne sait pas forcement ce que l’on doit faire par rapport à nos désirs.

        L’Homme n’est jamais sur de faire le bon choix, le destin n’est pas une fatalité et nos choix déterminent l’avenir. Souvent nous ne savons pas ce qui va nous rendre heureux, nous faisons des choix qui vont déterminer notre avenir sans pouvoir prévoir les conséquences de nos actes sur notre bonheur. Ici, nous ne savons pas si le choix que nous allons faire et donc qu’on a dut prendre est bénéfique pour nous ou pour autrui. Dans ce cas nous voyons qu’il n’est pas toujours possible de savoir, l’Homme n’étant pas doté de la science infuse il n’a pas réponse à tout, donc il ne sait pas tout. Il peut y avoir des moments où l’individu ne sachant pas quoi faire, peut faire ou ne pas faire cela dépend de son désir pour la chose. Par exemple, une femme peut vouloir aider son enfant, mais, ne sachant pas tout cela lui pose problème. Ici, la mère doit et veut aider son enfant qui est en difficulté mais elle n’a pas les connaissances requises, donc elle ne sait pas pouvoir faire.

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