SCHOPENHAUER
Étude de cas : SCHOPENHAUER. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar elo06 • 8 Novembre 2018 • Étude de cas • 1 031 Mots (5 Pages) • 578 Vues
Schopenhauer décrit dans la première partie du texte la permanence de l’humanité, dans l’Histoire, qui permet les changements et les événements.
Il parle d’un chaos apparent puisque l’Histoire semble se presenter comme un ensemble d’éléments dont la variété le dispute à l’incohérence : succession interrompue de conflits, de conquêtes, de drames, qui accompagnent à travers les siècles une humanité qui semble livré au mouvement de toutes les passions qui se manifestent par des événements plus ou moins catastrophiques. Schopenhauer n’envisage d’ailleurs que les événements qui relèvent de la responsabilité humaine. Mais, si l’on y adjoint les phénomènes naturels, la liste des tremblements de terre, éruptions volcaniques et autres aléas, le monde ne serait que plus chaotique.
Ce chaos serait durable et universel. L’énumération des événements que l’ont peut effectuer recense des faits anciens aussi bien que modernes, en effet, les conflits entre les collectivités par exemple existent depuis le début de la mémoire humaine et comme le dit Schopenhauer, ils sont survenus « en Orient comme en Occident ». Ainsi, les histoires qu’on vécu la Chine ne se distinguent pas, de ce point de vue, de celles de l’Europe ; seuls les noms, les vêtements ou les armes changent. Si l’on pretend s’intéresser aux événements moins guerriers ou à la vie quotidienne, on y retrouve la même démarche, par exemple, la nourriture est variable d’un continent, même d’un pays, à l’autre, mais on doit se nourrir partout, de la même façon que les règles de mariage sont diverses suivant les endroits mais il y a des unions à travers le monde entier.
Enfin, on peut voir que l’humanité est partout la même, ce qui fait le « fond identique » de tous les événements que l’ont peut ainsi archiver à l’infini, c’est une humanité qui est « partout la même » et qui se présente comme « un même être, identique et immuable ». Cette identité provient des « qualités premieres du coeur et de l’esprit humain », ce qui signifie nécessairement pour Schopenhauer « beaucoup de mauvaise et peu de bonnes », dans la mesure où le chaos historique nous montre effectivement plus de malheurs que d’éléments fastes.
Schopenhauer, qui défend l’idée que c’est l’humanité qui fait les événements, insiste en quelque sorte sur l’inefficacité de l’histoire.
Il fait des objections immédiates, en affirmant ainsi le caractère anhistorique de l’humanité, il se distingue brutalement de tous les philosophes modernes qui considèrent au contraire que l’humanité se transforme au cours de l’histoire et qu’elle modifie sa propre « nature ». Cette historicité de l’homme est considérée dès la philosophie des Lumières, notamment chez Kant : si les Lumières constituent les précisément le moment où l’humanité accède à sa maturité rationnelle, on est en droit d’attendre qu’elle se comporte de plus en plus rationnellement , et que les événements historiques eux-mêmes affirment la réalité d’un progrès.
Schopenhauer explique une violence mais pour le bien, toujours avec cet optimisme des Lumières qui va nécessairement de pair avec une critique classique en philosophie de la violence qui devrait peu à peu s’effacer de l’histoire. On devrait admettre que les « qualités du coeur et de l’esprit humain » peuvent devenir « moins de mauvaises et plus de bonnes », jusqu’à ce que les secondes l’emportent totalement sur les
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