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Résumé Monde de Sophie chapitre 9 (partie en gras)

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Par   •  3 Octobre 2021  •  Résumé  •  853 Mots (4 Pages)  •  1 545 Vues

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Le monde de Sophie – Jostein Gaarder – chapitre 9

         Platon (427-347 avant J.C.) était l’élève de Socrate. C’est lui qui publia les plaidoiries de Socrate. Quelques-uns de ces livres sont de nos jours très bien conservés mais la plupart ont été détruites. Il créa sa propre académie de philosophie à l’extérieur d’Athènes qui permit la conservation de certaines de ces œuvres. Il était un philosophe avec une pensée particulière. Il s’intéresse plus particulièrement à ce qui est « éternel et immuable dans la nature, la morale et la vie sociale ».

        Il pensait que les êtres vivants nous entourant et d’une même espèce ont tous été « moulés » de la même manière. Partons de l’exemple du biscuit du professeur. Ces 50 biscuits sont tous identiques. C’est-à-dire que même s’ils leur manquent à certains un bonbon sur le ventre, ils ont, dans la finalité, tous la même forme. Platon appelait ses « moules » des « idées ». Pour reprendre notre exemple de biscuits, ils pensaient que derrière chaque forme de biscuit se trouvait une « idée de biscuit ». Par conséquent, il disait qu’il existait un monde d’idée derrière notre monde. Ce monde d’idée abriterait tous les « modèles » des choses que l’on voit. Cette conception est à l’origine de la théorie des idées.

        Le professeur ajoute que Platon pensait que notre perception des choses étaient trompées par nos sentiments et nos sens. Mais au contraire, il disait que notre raison est éternelle car elle est la même chez tous les hommes. Ainsi si vous demandez à un nombre infini de personnes la somme de 2 et de 4, tous répondront 6. Alors que si votre question fait appel aux sens et aux sentiments de chaque personne vous aurez une réponse différente à chaque fois ! Par conséquent la raison nous mène à la vraie connaissance.

        Pour simplifier la chose, Platon divise le monde en deux parties : le monde des sens qui est perçu par nos 5 sens nous donnant ainsi une connaissance approximative du monde. Un monde qui est sous le signe du changement et où rien n’est éternel. La deuxième partie est le monde des idées dans lequel notre raison nous permet d’atteindre la vraie connaissance. Ce monde est inaccessible aux sens et y renferment les idées (=les modèles) qui sont éternelles et immuables. Sous le même schéma, il divise le corps humain en deux parties. Le corps est soumis aux changements car nos 5 sens y sont reliés : il existe donc au monde des sens. Alors que notre âme, liée à notre raison, n’ayant rien de matérielle appartient au monde des idées. Cette âme aurait vécu dans le monde des idées avant d’avoir été mise dans un corps dans lequel elle oubliera tout. D’où la présence de souvenirs d’un « modèle » parfait qui ressurgit quand le corps voit un « modèle » imparfait.

        Pour expliquer cela, Platon utilise l’allégorie de la caverne. Cette allégorie consiste à obliger des individus, dès leur naissance, à ne voir que des ombres d’objets sur un mur. Imaginons maintenant que l’un des individus se libèrent. Il sera tout de suite poussé à aller découvrir le monde extérieur et c’est ce qu’il fera. À la suite de cette découverte, il reviendrait affirmer à ces camarades que ce qu’ils voient depuis leur naissance n’est qu’une ombre d’objets qui existent réellement. Ne le croyant pas, ils décident de le tuer car celui-ci dérangeait leur vision habituelle. On peut comparer cela à Socrate qui a été tué pour avoir lui aussi dérangé les visions habituelles des athéniens. Par cette allégorie, Platon montre qu’il existe un réel fossé entre le monde des idées ainsi que le monde des sens. Cependant, cela ne veut pas dire que le monde des sens est triste et sombre mais il l’est comparé au monde des idées.

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