Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes
Commentaire de texte : Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Morgane Diraison Sansonetti • 7 Novembre 2017 • Commentaire de texte • 789 Mots (4 Pages) • 1 647 Vues
Le XVIII siècle, est connu pour être l’époque des Lumières, ces grands philosophes humanistes qui osent notamment remettre en question les croyances que la société impose à cette époque aux individus. Rousseau fait parti de ces lumières qui éclairent la population de leur humanité. Il fait publier en 1762 Emile ou l’Education suite à un concours philosophique.
L’extrait que nous allons étudier relate de la foi chez l’Homme et des différentes façons de la pratiquer selon la région du monde dans laquelle nous nous plaçons. Nous allons alors étudier et analyser ce texte de façon linéaire, afin de tenter d’en extraire, paragraphe par paragraphe, des informations nous permettant d’appréhender le texte en profondeur.
Avant tout, Rousseau affirme que la religion que chaque Homme exerce dépend de sa localisation. Par exemple, si l’on nait et grandit à Rome en 1762, il y a de très minces chances que l’on soit musulman, sachant que la religion officielle en Italie est le catholicisme.
Ensuite, Rousseau se pose la question suivante : « Seront-ils récompensés d’être nés à Rome plutôt qu’à la Mecque ? ». En effet la question se pose, comment savoir lequel des deux pratiques la bonne religion ? Si les deux hommes sont de fervents pratiquants, que leur théories respectives font sens, alors comment savoir et comment juger lequel des deux à raison, lequel des deux à tord ? Sachant notamment que leur croyances proviennent d’autrui, elles leur ont été inculquées dès leur pus tendre enfance. Chacun aurait affirmé ce que l’autre soutient si ils s’étaient trouvé à la place de l’autre, puisque ce n’est pas ce qu’ils croient intimement mais ce qu’on leur a appris à croire. Qui serait alors en position de juger lequel des deux ira en enfer ou au paradis, lequel des deux a tord ou raison sachant surtout que ce ne sont pas leur dires. Reprenons l’exemple de Rousseau : l’enfant à qui on dit de croire en Dieu. L’enfant qui affirmer y croire, n’est pas conscient de ce que cela implique. Il ne croit pas en Dieu, il a confiance en ceux qui le lui ont dit.
Ensuite, Rousseau aborde les différents cultes que l’on peut trouver dans le monde. Il explique le fait qu’il y ait plusieurs religions et même plusieurs façons de pratiquer une religion par le fait que les Hommes ont fait parler Dieu à leur façon. Lors de la révélation divine, chaque peuple a de cette manière fait dire à Dieu ce qu’il souhaitait. Ainsi, l’ordre fut crée et les différences imposées.
Cependant, dans le fondement premier de la religion, se trouve la vraie parole de Dieu, celle qui aurait rassemblé tous les peuples s’ils s’étaient concentrés sur les ressemblances.
Enfin, Rousseau reconnait que la mise en place d’un culte uniforme était nécessaire à l’organisation des peuples, c'est-à-dire qu’instaurer un ordre logique pour que tout le monde y croit et soit donc obligé de respecter, sous peine d’être exclu. Cet ordre correspond, dans le texte, au « cérémonial de la religion ». Il s’agit des règles et des conventions que l’Homme a mis en place en prétendant que c’était ainsi qu’il fallait prouver à Dieu son amour et sa dévotion. Cependant, Rousseau demande ici à ses lecteurs de faire la distinction entre le cérémonial, qui est donc purement une affaire de société et la religion elle-même qui correspond à la connexion que l’homme doit ressentir n son fort intérieur, et non ce qu’on lui ordonne de faire, de croire, de pratiquer.
En effet Rousseau dit aussi : «Le culte que Dieu demande est celui du cœur ; […], est universel. » La religion ne devrait pas être une pratique collective, elle ne devrait as avoir de règle ou d’ordre défini par autrui. Ainsi Rousseau affirme que le culte du cœur est la façon la plus sincère de pratiquer sa religion. Et croire que Dieu va porter une attention particulière à la vie pieuse qu’un tel va mener ou au contraire croire qu’il va épier le moindre pêché d’un autre relève d’une remarquable prétention.
Ainsi ce texte de Rousseau prouve non seulement que les différentes religions ne sont en fait différentes que dans la pratique (qui est de plus imposée), et donc que les mésententes entre religions n’ont pas lieu d’être. Mais il prouve aussi et surtout que les règles imposées aux croyants ne devraient pas leur être aussi importantes puisque la véritable le et pure manière d’exercer sa religion se trouve au fond de chaque être et non dans les prières qu’un tel dit à un autre d’apprendre sur le bout des doigts.
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