Fiche synthèse Rousseau - Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité partis les hommes
Fiche : Fiche synthèse Rousseau - Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité partis les hommes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nicolas.grimaldi • 13 Janvier 2020 • Fiche • 814 Mots (4 Pages) • 1 427 Vues
OE – La littérature d’idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle.
Fiche synthèse : Parcours « Notre monde vient d’en trouver un autre »
Jean-Jacques ROUSSEAU, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, 1755.
Introduction : Le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes est un texte de Rousseau publié en 1755, dans une société qui est considéré comme inégalitaire. Cet ouvrage de Rousseau fait suite à ce qu’on appelle « le premier discours » (Discours sur les sciences et les arts de 1749). Il est une réponse au sujet de concours lancé par l’Académie de Dijon : « Quelle est l’origine de l’inégalité parmi les hommes, et si elle est autorisée par la loi naturelle ? ». Rousseau y expose sa conception de l'état de nature, de la perfectibilité humaine et y présente la propriété privée comme source de toutes les inégalités.
Structure : L’extrait étudié, figurant dans la seconde partie du Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, est séparé en trois parties, une première dans laquelle Rousseau évoquera la dépendance de l’homme à la nature, une seconde qui montre le basculement de l’état de nature au malheur des temps modernes, puis une dernière sous la forme d’une conclusion ou Rousseau partagera son opinion.
Problématique: La spécialisation des métiers à t-elle été un épanouissement de la condition humaine ?
Première partie
Tout d’abord, Rousseau démontre que l’homme dépend de la nature.
On voit que dès la Ligne 1 avec « étendit » que Rousseau utilise le passé simple, le temps du récit, ce qui montre qu’il ne s’agit pas d’un texte philosophique mais d’un texte ou Rousseau “invente” le récit de l’humanité.
Aux lignes 1 et 2, Rousseau évoque le fait que la nature domine l’homme « les peines se multiplièrent », il utilise le champ lexical de la nature pour montrer tous les dangers que cette dernière porte en elle « terrains, des climats, des saisons » « années stériles »
Aux lignes 3 à 6, Rousseau démontre la faculté de l’homme à inventer pour s’adapter. La répétition de « des » accentue le nombre de difficultés rencontrés, le complément circonstanciel de lieu « mer et rivières » souligne la variété de la nature. L’humain inventa donc « la ligne et l’hameçon », « arcs et flèches ». On voit que la progression de l’homme est accompagnée par une progression de la violence dans le texte, l’homme chasse, l’homme tue.
Aux lignes 6,7 et 8, Rousseau s’attarde sur la découverte la plus importante du genre humain: le feu, il l’a qualifie d’opportuniste « quelques heureux hasards ». Ici, le rapport de l’homme à la nature s’est inversé, l’homme soumet un élément de la nature pour son confort quotidien.
Deuxième partie
Rousseau évoque ici le bonheur à l’état de nature
À la ligne 9,
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