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Renouveau, Poésies, Mallarmé, 1866

TD : Renouveau, Poésies, Mallarmé, 1866. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Octobre 2017  •  TD  •  602 Mots (3 Pages)  •  1 489 Vues

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« Renouveau », Poésies, Mallarmé, 1866

  1. Une symbolique paradoxale des saisons
  1. Les associations traditionnelles
  • initialement, le titre était « Vere Novo », qui fait référence au poème de Victor Hugo.
  • Pour le printemps : « la terre chaude où poussent les lilas » ; « la sève » ; « gazouillant » ; « soleil »… → nature prospère, régénérée et exubérante
  • Topos du printemps (stéréotypes)
  • Présence des sens : - l’odorat (« parfums d’arbre »,..)
  • L’ouïe avec « gazouillant »
  • Le goût avec « mordant  la terre »
  • Le toucher : « tiédissent » et « chaude »
  • La vue avec « blancs »

Les associations traditionnelles du printemps sont respectées. On retrouve les différents éléments.

  1. Le contre-point
  • Premier vers : oxymore « le printemps maladif »

→ Plante le décor et l’atmosphère du poème.

Printemps personnifié et associé à la maladie.

  • Le verbe « a chassé » montre que le printemps a pris le dessus sur l’hiver. Inversion de la symbolique printemps/hiver.
  • Chez le poète : Printemps synonyme d’ennui, de mélancolie, de spleen. Hiver synonyme de sérénité et de bien-être.
  • Termes se rapportant à l’hiver : «  art serein » ; « hiver lucide » ; ce sont des termes mélioratifs. L’hiver est rejeté au vers 2, ce qui le met en valeur.
  • Renouveau : il renouvelle les stéréotypes.

L’hiver ici est l’énergie et fécondité, alors que le printemps est signe de paralysie et de stérilité.

  1. L’expression du Spleen du poète
  1. Le malaise
  • « Impuissance », « triste » → forme de dépression, psychologique.
  • Le corps est aussi atteint : « sang morne », « crâne »…

Le malaise atteint le corps et l’esprit.

  • Le cercle de  fer fait penser au couvercle dans « Spleen 4 » de Baudelaire. Comparaison « ainsi qu’un vieux tombeau », entre le crâne et le tombeau.
  • Référence constante à la mort. Lexique : « la fosse » ; « creusant »… Paronymie « face/fosse » → crée le malaise. Morbide (maladie), macabre (mort).
  • Chute constante vers la mort « je tombe énervé de parfums d’arbres, las ». Homophone « tombe ».

  1. Oppositions nature/poète.
  • « énervé de parfums d’arbres » → joue sur les mots (enivré de parfums…)
  • « tombe » ; « mordant » ; « creusant »… il est au plus bas
  • Il a une aversion envers la nature.

(Animalisation, déshumanisation…)

  • Ennui face à la nature : « impuissance » ; « bâillement »… Mouvement vers le bas « abîme »
  • La « sève immense » de la nature s’oppose au « sang morne » du poète : antithèse
  • Inaction du poète avec « j’erre » ; « j’attends ». La nature est en action : « se pavane » ; « rit ». Comportement opposé : le poète s’endort alors que la nature s’éveille.

  1. Un poème source de renouveau
  1. Un  paradoxe

La stérilité poétique est à l’origine du poème lui-même. Il parle d’impuissance (impossibilité de créer, manque d’inspiration).

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