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Qui est l'autre?

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Par   •  30 Décembre 2018  •  Cours  •  1 061 Mots (5 Pages)  •  604 Vues

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Qui est l’autre ?

Introduction :

Une telle question découle de ce qui nous défini en premier c’est notre appartenance à un groupe. Nous relèverions d’avantage d’une culture que de la nature, ce qui remet en question la formule d’Aristote : « l’homme est un animal pensant ».

Il faudrait d’avantage poser dans cette logique que l’homme est un « animal » sociable et social. Ce qui signifie que sa détermination dépend des ensembles dans lesquels il s’inclut et s’intègre. En ce sens un individu fait partie d’un groupe et est même qualifiable par ce groupe.

Le sujet humain est donc à la fois un être de rapports avec d’autres et de relations. Dans le rapport, l’interaction dépend de l’intérêt qui crée le rapport sans modification des éléments mis en rapport.

Dans quelles conditions une société est-elle possible ?

Une société serait possible à la condition que les individus aient une connaissance ou une illusion de connaissance des uns et des autres. En socialité, l’apparence suffit pour vivre avec une personne. Autrui est un objet de connaissance particulier qui n’a rien à voir avec les objets de connaissance classiques d’autant plus que pour la première fois l’objet de connaissance n’est pas différent du sujet connaissant.

Le principe de la connaissance scientifique c’est la distance ente l’objet et le sujet. Nous sommes nous-même ce que l’on a à comprendre des autres. De là la question de savoir si la psychologie, la sociologie, la philosophie ou bien l’histoire sont des sciences véritables puisqu’on parle de sciences humaines.

I- A quelles conditions la connaissance d’autrui serait-elle possible ?

A) Les signes extérieurs :

Les comportements, la physionomie nous donnent un certain nombre d’indication sur les uns et les autres. En réalité se sont des impressions qu’il faut interpréter ; ces impressions sont donc des interprétations. Tout ce qui est de l’ordre des signes extérieurs doit être interpréter. Il est plus difficile par l’interprétation de rendre compte d’un comportement singulier que de rendre compte d’un comportement collectif car la singularité doit s’interpréter et le collectif doit se traduire. En effet, dans les mouvements collectifs, il existe des gestes codés et facilement traduisibles d’autant plus que ces gestes collectifs traduisent l’illusion d’un partage. Il y a dans ces mouvements une volonté de dissoudre.

Cette illusion du partage est souvent l’effet d’une participation collective à un spectacle. Les arts qui ne sont eux-mêmes que dans un partage avec un public créent cette empathie de joie ou de douleur. C’est une illusion car le partage se fait pendant la production d’émotion.

B) Les signes intérieurs :

Les signes extérieurs sont souvent ambigüe : leur signification reste l’objet d’une traduction ou d’une interprétation. En revanche lorsqu’on passe par le langage, nous réduisons cette possibilité d’interprétations différentes. Ce qui ne signifie pas pour autant que le langage ne se prête pas à l’interprétation. D’une langue à l’autre il faut traduire et traduire c’est interpréter. Cela dit s’il y a une ambiguïté des gestes, il y en aura moins du côté des paroles.

La société ne se définit en tant que telle que dans le travail.

L’individualité n’est qu’un mode d’expression, ce qui compte est l’échange dans la collaboration. Le rapport aux autres est médiatisé par les projets communs. Le rapport aux autres est un rapport utilitaire. Ce qui prouve que la connaissance, extérieurement parlant, passe par sa fonction sociale (travail). Quand on ne connaît pas intimement quelqu’un, on cherche d’abord à savoir quel métier il exerce.

Dans les échanges qu’on a avec les autres, il y a une différence entre connaître le métier de l’autre et savoir qui il est. Il y a toujours une double quête :

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