Quels dangers y’a t-il à vouloir absolument donner un sens à sa vie ?

Darius Sourdeix                                                                                       701

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        Quels dangers y’a t-il à vouloir absolument donner un sens à sa vie ?

        Le principe même de donner un sens à sa vie commence par un sentiment de malaise général. Il est alors dans l’intérêt de l’individu de commencer à chercher, non pas ce qui nous procure des instants de plaisir, mais plutôt partir à la recherche du bonheur. Cet état constant où il est question de bien-être général plutôt que de joie superficielle. Cependant, dans cette course vers le bonheur, il nous est possible de chuter, parfois on se relève en cicatrisant doucement, parfois il s’agit d’une chute sans fin. Dans tout les cas, il est rare, voir impossible de ne rencontrer aucun danger dans cette quête du bonheur.

1/ Prendre conscience qu’il faut avancer

le fait de donner un sens à sa vie doit impérativement commencer par une prise de conscience globale sur nous-même ainsi que le monde qui nous entoure. Il s’agit d’un gain en maturité et il nous est impossible de revenir en arrière et d’être encore inconscient. Il faut alors se demander quelles sont les choses susceptibles de nous rendre heureux. Parfois, cette étape peut-être longue, savoir ce qu’on veut n’est pas une tâche facile. Le premier danger est de renoncer à cette quête et de rester dans sa zone de confort. Si le fait de donner un sens à sa vie était une course, cette étape serait l’équivalent de rester assit dans les gradins. Seulement voilà : une fois que la prise de conscience a été faite, il est impossible de revenir en arrière, le « nous » d’avant était différent, son mode de vie ne nous correspond plus. L’individu cherchant à revenir à sa zone de confort se verra confronté à un mur. La sensation d’avoir perdu quelque chose peut entraîner un trouble.

Dans ce cas là, deux choix s’offrent à nous : le premier serait d’accepter notre situation, d’avancer malgré les difficultés, d’apprendre à se connaître petit à petit. Le second est le déni. S’enfoncer dans cette peur et prioriser les instants de plaisir plutôt que de donner un sens à sa vie. Cette pensée s’est faite connaître notamment par Epicure qui disait « le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse ». Par là, il sous-entend que la joie et le bonheur sont

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deux choses bien différentes. Et s’enfoncer dans cette succession de plaisirs est comme tomber dans un gouffre où il est très difficile de sortir. Cependant cette situation nous incite également à utiliser les moments de plaisirs comme des petites expériences qui nous permettent de savoir ce qu’on veut et donc de savoir comment donner un sens à sa vie. Dans ce cas là, l’individu arrive à avancer et trouve un sens à sa vie, il se posera alors une série de question et prendra une série de décision. Le danger arrive quand il décide de parvenir à ses fins à n’importe quel prix, même au détriment de l’intégrité morale et/ou physique des autres. Ce danger provient donc de lui, c’est donc à lui de savoir où s’arrêter : trouver sa voie ne doit en aucun cas être néfaste pour les autres.

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