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Quand nous habitions tous ensemble, Victor Hugo

Étude de cas : Quand nous habitions tous ensemble, Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Décembre 2020  •  Étude de cas  •  1 355 Mots (6 Pages)  •  15 128 Vues

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TEXTE 1 – Quand nous habitions ensemble – Victor Hugo.

  1. Bonjour…
  2. L’examinateur choisit le texte du porte-vue et donne une problématique.
  3. Je note la problématique tout en haut de la feuille de préparation, j’ai 30 minutes pour me préparer.

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INTRODUCTION :

  • Présenter l’œuvre
  • Présenter l’auteur
  • Présenter le mouvement
  • Présenter le passage (où se situe-t-il dans l’œuvre ?)
  • Rappeler la problématique
  • Annonce du plan

Il s’agit du poème « Quand nous habitions ensemble », extrait de Pauca meae et écrit par l’écrivain, dramaturge et poète français Victor Hugo (1802 – 1885). Il appartient au mouvement romantique qui est un courant littéraire basé sur l’expression des sentiments, généralement mélancoliques, à travers lequel les poètes cherchent le réconfort au sein de la nature. Il était aussi un écrivain engagé qui se battait contre les inégalités et les injustices, comme on peut le voir dans son œuvre Les misérables.

Pauca meae est le 4ème livre des Contemplations, une sorte d’autobiographie poétique, qui évoque 25 années de sa vie. Il y évoque la joie, le chagrin, la mort…

Les Contemplations est composé de 158 poèmes répartis en 6 livres. Le tout se divise en 2 parties intitulées Autrefois et Aujourd’hui. Ce qui sépare les deux parties est la mort de sa fille Léopoldine, qui s’est noyée dans la Seine, suite à un accident, à l’âge de 19 ans, quelques mois après son mariage avec Charles Vacquerie. Hugo n’apprendra sa mort que 5 jours plus tard, par la presse. Les deux parties évoquent donc l’avant la mort de Léopoldine et l’après sa mort.

L’expression « pauca meae » signifie « peu de choses sur la mienne », qu’on peut interpréter par « quelques mots pour ma fille ».

Le poème que nous allons présenter est le VI de cette partie et raconte la nostalgie de la vie en famille dans le château des Roches où les Hugo ont passé plusieurs étés. Il s’agit d’un poème long composé de 13 quatrains en octosyllabes, avec des rimes croisées. Les vers sont courts pour rappeler la courte vie de Léopoldine. C’est un poème élégiaque (= qui aborde un sujet mélancolique ou triste comme la mort d’un être aimé). Il est daté du 4 septembre 1844, date du premier anniversaire de la mort de sa fille.

PROBLEMATIQUE donnée par le professeur ; exemple :

  • Comment Hugo se remémore des moments heureux passés avec Léopoldine.
  • Comment le souvenir de Léopoldine se manifeste-t-il ?

ANNONCE DU PLAN : Dans une première partie nous verrons le souvenir des moments heureux à travers le rapport père/ fille et le portrait de Léopoldine et dans une deuxième partie nous parlerons de la place de la nature romantique dans ce poème.

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LECTURE DU POEME.

EXPOSE’ :

Tout d’abord on peut remarquer l’omniprésence de l’imparfait qui place le bonheur de l’auteur dans le passé, même si cela donne une valeur durative qui montre que tout le temps que Léopoldine était là, il était heureux. Ainsi le poète dit « nous habitions » v.1, « elle avait » v.2 … en opposition au passé composé de la dernière strophe qui marque la fin définitive de son bonheur : « Toutes ces choses sont passées » v. 51.

Dans une première partie nous remarquerons un jeu sur les pronoms personnels où le « nous » de « nous habitions » et le possessif « nos » de « nos collines » v. 2 évoquent une complicité père –fille, en alternance avec un « je », dans « j’étais » v. 6, « j’écoutais » v. 14 et un « elle », dans « elle avait dix ans » v. 5, « elle faisait » v. 9. Nous pouvons observer que le pronom « elle » est toujours associé à des verbes d’action « elle faisait » v. 9, « elle donnait » v. 21, « elle jasait » v. 26 qui sont en opposition avec l’absence de Léopoldine, suite à sa mort.

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