Pourquoi refuse-t-on le plus souvent la conscience à l’animal ?

Exercice de philosophie :

Pour le 29 septembre 2021 :

1. Pourquoi refuse-t-on le plus souvent la conscience à l’animal ?

Cette question peut nous faire penser à la théorie des « animaux machines » de Descartes. Dans cette thèse Descartes pense les animaux sont semblables à des machines, dénués de conscience ou de penser. Nous savons que la conscience est un état multidimensionnel qui concerne la capacité d’un individu à accéder à une information mémorisée ou à un état mental. Et pourtant nous, Hommes, nous avons souvent tendance à considérer les animaux comme de simples animaux de compagnies, de moyens pour nous alimenter ou tout simplement d’êtres avec lesquels nous cohabitons sur cette terre. Nous les pensons incapable de ressentir des sentiments. A cause du fait qu’il ne communique pas de la même façon que nous, nous doutons sur leurs capacités de communication. De par leurs postures ou leurs apparences nous les réduisons à de simples être.                                                                                            Et pourtant nous avons un terme commun pour nous désigner : « être vivant » cela est bien censée nous prouver que même si nous sommes sous certains aspects différents, nous avons quand même des similarités. C’est ce que tente de nous prouver la Déclaration de Cambridge, rédiger par un groupe de chercheurs en neurosciences cognitives, neuropharmacologie, neurophysiologie, neuroanatomie et neuroscience computationnelles, en juillet 2012. Leur conclusion étant « Les preuves d’émotions provenant de réseaux sous-corticaux homologues chez les animaux humains et non humains nous amènent à conclure à l’existence de qualia affectifs primitifs partagés au cours de l’évolution. ». En bref ils ont pus voir par exemple, que nos réseaux de neurones sous-corticaux c’est-à-dire la partie de notre cerveau qui gère nos émotions s’activait de la même façon autant chez les animaux humains et non humains, en effet nous pouvons voir que lorsqu’un chien voit son maître triste ça première réaction va d’être de le consoler à sa manière comme ferait un Hommes. Cela prouve qu’ils ont des état affectifs similaires au notre. Certains animaux ont aussi des cycles de sommeils semblable à ceux des Hommes, c’est le cas pour certaines espèces. Ou alors des similarités au niveau des membres, comme c’est le cas des pieds chez certains animaux. Certains peuvent même se reconnaître dans un miroir comme les dauphins, les grands singes ou bien les éléphants, cela démontre qu’ils ont réellement conscience de leurs apparences. Mais selon Thomas Nagel dans un article de 1974 « la conscience pourrait exister chez la plupart des animaux, mais on ne pourrait y accéder à moins d’être l’individu lui-même pour vivre l’expérience subjective de celui-ci » En effet nous savons qu’il y a certains mammifères ayant une conscience plus ou moins proche de la nôtre, mais il y a d’autre être qui possèdent eux une conscience plus éloignée de la nôtre.

1. Quel risque y a-t-il à supposer une trop grande fracture entre l’homme et l’animal ?

Comme le pense Descartes, le fait de supposer une trop grande fracture entre l’homme et l’animal pourrait nous amener à voir les animaux comme des machines. Les voir comme des êtres insignifiants dénués de sensibilités. Cette vision pourrait amener certaines personnes à traitre les animaux comme de vulgaires objets et donc par conséquence une certaine forme de maltraitance. Nous pouvons déjà remarquer aujourd’hui, que le fait de penser que les animaux soient dénués de conscience nous amène déjà à détruire leurs habitats, par exemple Nous savons qu’en 40 ans l’homme a détruit 52% des animaux, les tuer pour se nourrir ou bien tout simplement les abandonner…

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