Philosophie : le sujet

Philosophie

Notions

Programme et progression

Chapitre 1 : Le sujet

- La liberté morale

- La conscience

- l'inconscient

- le désir

- autrui

Chapitre 2 : La culture

- travail et technique

- l'art

- la religion

- le langage

- l'histoire

Chapitre 3 : La raison et le réel

- la vérité

-la démonstration

- l'interprétation

- la matière et l'esprit

Chapitre 4 : La politique

- société et échanges

- l'état

- justice et droit

Chapitre 5 : La morale

- le devoir

- le bonheur

La liberté

I. Définitions, problématiques et enjeux

A/ Définitions

Première définition : Selon l'opinion publique, la liberté est une absence de contrainte et un pouvoir sur soi et sa vie

Deuxième définition : Selon l'étymologie, liber du latin signfie délié, détaché (opposé à servus = esclave), dépositaire de sa personne et de ses biens (liberté dans la partialité, le début de la sagesse est l'humilité.

Troisième définition : Selon la philosophie, l'affirmation de nos désirs au nom de la liberté peut se transformer en servitude. L'affirmation de ces pouvoirs engendre des problèmes sociaux politiques.

La liberté c'est moins l'absence de contraintes. Responsabilité, assumer les conséquences et les difficultées de ses choix. Capacité à se déterminer, la liberté c'est le libre arbitre, le choix : la liberté morale.

"Pour la liberté nous portons la marque et la ressemblance avec Dieu"

- Descartes

B/ Problématiques

Est-ce que la liberté n'existe pas?

Pourtant cette évidence ne peut-elle pas être facilement remise en question au sens où une autre donnée s'impose à l'homme qui est celle des contraintes?

Pourtant sans liberté l'homme n'est-il pas en situation de manque et de souffrance?

Par conséquent, ne faut-il pas trouver le moyen si il faut la reprenser autrement en intégrant les contraintes pour la construire?

C/ Enjeux

- > nécessité, poids du problème, conséquence, but 

Niveau théorique : relève de la pensée, de la connaissance, du savoir

Niveau pratique : action, vie, expérience

Niveau théorico-pratique : mélange des deux

Si la liberté n'existe pas, les conséquences ne seraient-elles pas embarassante en effet l'Homme ne risquerait-il pas de perdre ses pouvoirs notamment sa pensée, or sans pensée comment peut-on se définir et se faire reconnaitre par les autres. Est-ce que ne faut-il pas être libre pour vivre bien? Pour agir plus librement? Trouver le moyen de construire la liberté avec des contraintes de manière àvivre mieux?

II. La certitude de la liberté : thèse

A/ La liberté est une donnée de la vie

-> incontestable, évidence

La vie est une évolution, vivre c'est se transformer, changer à plusieurs niveaux. La point de départ est l'enfance, dès le plus jeune âge nous disposons de très peu de liberté, sommes extrêmement dépendants et nécessitons du soutien des autres.

Arrivé à l'adolescence, nous commençons peu à peu notre émancipation vers l'indépendance : afin de finalement s'affranchir vers l'âge adulte.

La vie nous conduit à la liberté. Les actes les plus quotidien tels que l'aptitude à vivre, à parler entre autres reposent sur la liberté.

La vie conduit de la dépendance à l'indépendance.

L'ensemble des actes quotidien reposent sur la liberté.

"La liberté se connait sans preuves par l'expérience que nous en faisons."

- Descartes, philosophe du 17ème, extrait de Méditation métaphysique

La liberté (sentiment) s'éprouve au quotidien alors que les preuves reposent sur un travail de démonstration.  

B/ La liberté nous est accordée par la société

L'homme est un être d'échange car un être de manque ne se suffit pas à lui-même. La société est un lieu d'échanges, la loi n'interdit pas tout et dans un état démocratique le peuple reste soumis.

En société

        - on reste libre

        - la loi n'interdit pas tout

        - le peuple est souverain dans un état républicain : possibilitié de         manifestation de désaccords

Cf. Du contrat social, Rousseau

C/ La liberté définit la condition humaine

- on parle de déterminisme

L'homme se différencie de l'animal : l'animal est soumis au corps mécanique tandis que l'homme libre est soumis à un instinct animal. L'homme possède une liberté morale et intellectuelle car il est porteur de volonté et de raison, dirige ses choix et ses désirs. Pense par lui-même, est apte à faire des choix judicieux et réfléchis. Dimension de l'esprit et des choix, Cf. Descartes (I. A/)

La liberté c'est le libre-arbitre.

Sartre défend que l'Homme est libre : "La liberté n'est pas une qualité ajoutée à la nature de l'Homme, elle est sa nature." On peut perdre des qualités, des forces mais contrairement à ces libertés temporaires, la liberté est permanente. "Si Dieu n'existe pas, tout est permis"

L'en-soi : le monde

Le pour soi : le sujet de l'homme

Le monde obéit/coincide à l'identité. L'homme peut être plusieurs à la fois, chageant, possède plusieurs façettes. Etre dans un processus constant, il est dans le devenir plus que dans l'être : choisit à chaque moment de sa vie. La liberté est absolue : l'homme est condamné à être libre. Faire le choix de renoncer au choix, l'homme construit constamment sa nature au fur et à mesure de sa vie. La liberté est une charge. Si il n'y a pas de Dieu, il n'y a pas d'interdit, il n'y a donc plus de craintes. L'homme existe puis se définit. Si il n'y a pas de déterminisme : "l'Homme est libre, l'Homme est liberté" il est condamné à être libre, est responsable de ce qu'il fait.

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