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Philosophie; la fin du sexuel et l'addiction

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Par   •  17 Mai 2016  •  Cours  •  621 Mots (3 Pages)  •  689 Vues

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La fin du sexuel

Jean-Pierre Lebrun est psychiatre et psychanalyste. Il dirige la collection Humus, Subjectivité et Lien social  et à assurer la présidence de l'association Freudienne internationale. Son travail porte sur la symbolisation dans notre société et au sein des familles, sur les rapoprts entre parents et enfant,... Il est l'auteur de plusieurs ouvrages

Aujourd’hui nous constatons que nous tentons de combler/de réduire le  « pilier de condition humaine » : l’irréductible. L’irréductible est le manque, la béance originelle, ce manque est particulier car il n’est pas ‘comblable’.

Notre mythe égalitaire aujourd’hui c’est de ce débarrassé du sexuel, de l’altérité (ce qui est autre) sexué. Dans notre société on parle beaucoup de sexe mais pas de sexuel. Le sexe c’est la jouissance or le sexuel est le Désir lier a cette jouissance. C’est ce qu’on appelle la crise de l’homme de désir.

On évoque la pratique du sexe mais on met de côté ce qui fait buter la rencontre des 2 ; entre les deux sexes l’adéquation est impossible. Pour cause, trop de décalage entre eux.

Le réel comprend tous ce qui nous échappe, il fait partie intégrante de la condition humaine. Or, nous sommes dans une idéologie de l’effacement du réel, on tente de l’oubli. On nous fait croire que nous n’avons plus à se confronter au réel. Que la science, entre autre, nous apporte toutes les réponses : toutes les vérités. De ce fait, notre société ne prend plus la peine d’entamer le travail pour se confronter au réel.

A travers le sexe, c’est la jouissance qui est mise en avant et non pas le désir. Il consomme simplement. Or l’homme est Désir, c’est ce qui nous maintient en vie.

Tous se passe comme si on voulait pas transmettre la prise de conscience du réel, car ce transfert implique une obligation de se confronter au réel. A force de vivre dans une société excessivement maternante, on pourrait finir par croire qu’on arrivera au bout de l’hostilité du monde, mais tout cela ne sert qu’à éviter la réalité.

Le réel n’est pas quelque chose de prévu, donc il dérange. On donne souvent l’impression que le réel est traumatisant mais il faut comprendre que ce ‘traumatisme’ est bénéfique puisqu’il permet de ce confronté à notre condition. Aujourd’hui nous avons peur de la peur que le réel suscite. Toutefois cette peur peut être assumé et dépasser. Mais nombreux sont ceux qui se cache derrière cette peur pour se ‘protéger’ du risque. Aire face u risque c’est ce qui permet de faire face à l’inconnu .cela prépare à ce qui pourrait se passer de négatif de désagréable. (Ex : préparer l’enfant à l’échec pcq ça arrivera à coups sur).

Pour soutenir sa singularité dans la condition humaine il faut soutenir son dire. C’est-à-dire, l’obligation de passer par le langage.

Nous somme de nos jours dans une société de consolation et non plus de consommation. On a sans cesse besoin de se consolé du ratage, « si j’achète je ne suis pas ». C’est comme si nous étions plus préparer au ratage, alors que le ratage permet le Désir.

 (Le singe piégé). On ne se rend pas compte qu’il fat lâcher l’objet pour entrer dans le désir. On entre dans une société qui n’est lus rythmé par la perte d’objets mais par la présence continue de ceux-ci.

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