Philosophie Etat

L'Etat

Ce qu'il faut retenir absolument :

ETAT : L'ensemble des institutions politiques, administratives et régaliennes (superlois au niveau de la présidence) auxquelles une société (groupe d'individus qui ont la volonté de vivre ensemble) délèguent le pouvoir de concevoir et de mettre en oeuvre ainsi que l'exécution des lois.

Il y a Etat parce qu'il y a société, il y a Etat parce qu'il y a des lois.

Le vocabulaire spécifique associé :

Le pouvoir: Une capacité physique ou légale à obtenir l'obéissance d'un individu ou d'un groupe.

Volonté générale: C'est la volonté qui convoque le bien commun (ex: le devoir de proposer une liste de lois qui permettra à la société civile de co-exister)

Volonté subjective/personnelle : C'est la volonté propre à la personne.

Passion :

Les questions que la notion soulève :

L'Etat rend-t-il libre ?

Liberté : Ne pas être soumis, et ne pas soumettre… faire des choix consciemment.

I/ Oui, nous donnons à l'Etat le pouvoir:
1) On leur donne la mission à l'Etat, on a choisit l'Etat. (Choix = liberté)

2) L'Etat est à notre service (il s'occupe du bien commun)

3) L'Etat nous protège (des violences…)

4) L'Etat restreint notre part de volonté subjective qui ne serait occupé que par lui-même, il nous empêche d'être dominé par nos passions (qui nous rendent pas libre).

II/ Non, en parlant de sa liberté soi-même


Le bien commun peut empêcher notre volonté subjective, nos passions et pulsions…

L'Etat élabore des normes pour le bien de tous, et si je ne rentre pas dans ces normes, l'Etat peut considérer que je suis impropre à l'action. (Immigration)

L'Etat qui ne pratique pas la démocratie prive la liberté…

III/ L'Etat rend libre sous certaines conditions

Nécessité du consensus (société civile prend cela en charge)…

La garantie démocratique? On peut questionner le modèle français… (ex: modèle des élections, l'abstention ne dit rien politiquement alors que le vote blanc est un acte politique)

Territoire des nuances


Les références philosophiques à convoquer :

Rousseau :

L'homme est naturellement bon, c'est la société qui le corrompt.

L'homme est libre et perfectible (il n'est pas parfait donc il peut toujours s'améliorer s'il a envie).

L'Etat ne

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