Philosophie

I - Résumer comme accès à la connaissance

1. Permettre de mieux comprendre l’idée, le concept et d’accéder à une connaissance complexe par une voie aisée

-> introduction à la pensée de Heidegger, Jean Wahl. : allégorie de la caverne ? Un homme qui se tourne -> cô npp faire face direct. À la complexité de certaines pensées. Pas pour R qu’on commence la philo en term, il faut une certaine maturité, volonté pr faire face diff. Si on se frotte sans prep°, sans exercice +xp à la connaissance pue et dure, on peut en ê découragé, voire dégouté, ecoeuré. Pour ne pas avoir peur de l’inconnu et ester au fond de la caverne, c^les prisonniers sortent pas à pas de la caverne vers la cô, en discernant d’abord les ombres, puis lumières, puis détails. S’y on se confronte en tout premier à cette luminosité, -> effrayante, repoussante, apeurante. Il faut y accéder petit à petit . Rôle du résumé : comprendre une cô expliquée de manière rapide, claire, avec mots justes pour se frotter ensuite à la cô complexe, originelle. Ex : intro° à la pensée de Heidegger, Jean Wahl : assiste ours Heidegger fribourg 28, prend des notes, et refait un cours 1946 Sorbonne.Ce cours, publié dans le présent volume, est, à ce jour, l'un des meilleurs et des plus limpides exposés du système heideggerien. -> conclure

2. Développer des compétences chez celui qui résume

->  l’exercice de la contraction de texte

L’exercice de Résumer (redef), le faire soi-m^ e est une activité à la fois utile et formatrice. Produire un résumé aide à mieux comprendre le texte, à mieux en retenir le contenu et à développer ses habiletés de lecture et d’écriture .C'est reformuler l'essentiel de son sens en un nbre plus réduit de mots, -> garder la pertinence de communication d'un texte tout en réduisant sa quantité informative. Tout texte de quelques mots peut être résumé.ÇA permet d’améliorer la compréhension et la rétention d'informations, ->un texte bien résumé est mieux conservé en mémoire. L'exercice du résumé permet d'améliorer ses habiletés en (travail d'analyse) et en (travail de synthèse).pr résumer un texte il faut bien le comprendre. Est-ce tautologique? Pas nécessairement. La compréhension d'un texte n'est jamais totale ni immédiate, de plus elle varie à chaque lecture. Nous en faisons régulièrement l'expérience. La compréhension d'un texte ne découle pas seulement de nos stratégies de lecture, mais aussi du rapport entre le texte et son lecteur ainsi que des rapports entre le texte, le lecteur, le contexte et l'intention de lecture. Ainsi, pour bien résumer un texte, il faut en avoir une bonne compréhension qui, elle, demande plusieurs lectures. -> La « contraction de texte » permet de mesurer la capacité d'un individu à comprendre véritablement un raisonnement, à en mettre en évidence les articulations, à dégager les étapes successives de la réflexion de l'auteur. De plus, le résumé oblige l'étudiant à s’exprimer de manière concise et précise à la fois _>conclu

Transition : on a vu que résumer permet aux âmes d’accéder à la connaissance de manière échelonnée, de ne pas se confronter au complexe directement ce qui pourrait les écoeurer de la connaissance. De plus, pratiquer soi-même cet exercice de résumé permet de développer ses capacités intellectuelles et de ce fait accéder à la connaissance par la pratique, tout en accumulant de nouveaux savoirs en travaillant divers textes. Cependant, il y a des risques qui mettent en danger l’objet de cette connaissance résumée. Si on s’habitue à ne pas se frotter au complexe, alors on n’atteint jamais le stade le plus élevé de la connaissance, celui de la connaissance pure. Sans jamais se confronter à la complexité de concepts, la connaissance et le savoir finissent par stagner, on ne s’améliore plus. Une fois la méthode acquise, on ne progresse plus, si ce n’est par les idées du texte original et non par l’action de résumer, qui ne laisse entrevoir que les grandes lignes, parfois insuffisantes à comprendre l’entièreté du concept.

II - Résumer comme perte de valeur (de son objet -> connaissance

1. Une oeuvre d’art ne se résume pas.

->Dans l’oa :On ne peut pas résumer [it. ds texte] un poème comme on résume... un « univers ». Résumer une thèse, c'est en retenir l'essentiel. Résumer, (ou remplacer par un schéma), une œuvre d'art, c'est en perdre l’essentiel. + Valéry,Variété III, 1936, p. 151.

Rappeler vite fait contract° de texte -> Encore faut-il pour cela que le texte à résumer soit susceptible d'un traitement semblable à celui qu'exige cette épreuve. Tous les types de textes ne se résument pas. Et c'est ici que la critique de Valéry retrouve toute sa pertinence. Puisque résumer consiste à conserver le sens tout en modifiant la forme du texte, seuls peuvent être résumés les textes dans lesquels compte essentiellement le message et non le style ou la manière dans laquelle  celui-ci est exprimé. Ce qui revient à dire qu'on peut résumer un texte d'idées -article de presse, essai, ouvrage philosophique --mais non un roman et moins encore un poème. Ou du moins. si l’on s'essave à résumer l'un de ces derniers textes. il ne faut le faire qu'en ayant conscience que l'on perd ainsi l'essentiel de sa valeur. Résumer un poème symboliste -> aucun sens : c’est dans le choix des mots, la syntaxe, la mise en page et en sonorité que se cache l’essentiel de la réflexion.

Rien de beau ne peut se résumer. -> la simple appréciation d’une œuvre se fait sur la longueur, sur la mise en place d’un monde de personnages cohérents, d’une psychologie parfois de détails qui donnent tout leur sens à l’œuvre et que tirer ces détails reviendrait à la polir -> transformer une oeuvre cohérente en une quatrième de couverture qui peut mettre mal en valeur l’oeuvre. si tu prends un tableau son intérêt repose pas forcément sur les persos présents mais la scène décrite, c’est en prenant tous les détails ensemble qu’une œuvre devient totale

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