Peut-on se libérer de nos préjugés?

KUHN Emma TG1

Dissertation

Sujet: Peut-on se libérer de nos préjugés ?

        « Chaque mot est un préjugé » évoque Friedrich Nietzsche. En effet, l’homme est confronté aux préjugés depuis toujours. Cependant, en l’espace de quelques siècles, ces derniers ont pris de l’ampleur. Les préjugés sont nombreux, qu’ils soient racistes, sexistes, ou autres, on les retrouve partout autour de nous : dans le monde du travail, en politique dans la rue et même jusqu’à chez nous. Or, les préjugés sont très dangereux, ils nous empêchent de juger par nous-même, déforment la réalité, créent des conflits ainsi que de la violence, c’est pour cela que l’on invite à la tolérance et au rejet des préjugés, mais peut-on se libérer de ses préjugés ? Dans cette phrase, les deux mots importants sont « libérer » et « préjugés ». Mais que signifient-ils ? Le mot « préjugé » vient du latin « preajudicare » signifiant « juger d’avance », dans son sens général, un préjugé est une opinion spontanément admise et acceptée sans jugement préalable et sans souci de vérification. D’un point de vue philosophique, un préjugé est un terme utilisé de façon péjorative pour signifier l’erreur d’une opinion. Quant à la liberté, elle désigne la faculté chez l’homme de mener sa vie en toute indépendance, sans subir les ordres ou les pressions extérieures. On peut alors dire que l’homme est libre d’effectuer ce qui lui plait sans que personne ne l’y contraigne, ne l’yx empêche.

Nous verrons premièrement que l’homme peut se libérer de ses préjugés. Dans un second temps, nous verrons que l’homme n’a pas de moyens de se libérer de ses préjugés, et dans un derniers temps, nous verrons que l’homme peut sans doute se libérer de ses préjugés.

        En effet, l’homme a les capacités de se libérer de ses préjugés. Se libérer d’un préjugé va demander une prise de conscience, une volonté et un travail sur soi. Il va falloir prendre conscience qu’on ne juge pas de nous-même et qu’on a des préjugés, il va également falloir de la volonté afin de changer son état d’esprit. Pour le travail sur soi, il faudra réapprendre à penser de soi- même, à juger avec notre propre opinion et ne plus avoir des idées préconçues. De plus en plus de réalisateurs vont essayer de mettre en avant dans leurs films, une lutte contre des préjugés. Dans le film « Les figures de l’ombre », trois jeunes femmes afro-américaines, Katherine Johnson, Dorothy Vaughan et Mary Jackson vont se battre contre le racisme et le sexisme afin de prouver leur intelligence et leur capacité. Après moults confrontations, batailles, chacune des trois jeunes femmes arrivent enfin à leur but, sous les yeux ébahis, presque admirateurs, de ceux qui ne croyaient pas en elles.

Ensuite, un préjugé peut être dissout par une preuve. En effet, dans le film « Il a déjà tes yeux », le réalisateur nous fait prendre conscience que l’amour est universel, et qu’il n’y a pas seulement qu’un seul type de peau qui sait aimer, et qu’une famille noire peut adopter un enfant blanc. Il y a alors la preuve qui lutte contre le préjugé.

Dans le film « Bienvenue à Marly-Gomont », le film montre les difficultés d’installation d’un médecin noir dans un petit village de l’Aisne. En effet, les villageois n’ont jamais vu de noir dans leur vie, et l’arrivée de cette nouvelle famille les effraye et évitent d’aller chez ce médecin. A force de courage et de persuasion, Seyolo arrive à se faire apprécier des villageois, et la petite famille se fait finalement acceptée par l’ensemble du village.

Dans ces 3 films, les personnages principaux vont lutter contre les préjugés et vont réussir à libérer les autres de leurs propres préjugés. Il suffit donc de beaucoup de courage, de volonté et de preuves pour pouvoir se libérer de nos préjugés. L’Homme a les capacités de se libérer de ses préjugés. Et comme Napoléon Bonaparte a dit : quand on veut, on peut.

        Cependant l’Homme ne peut pas se libérer de ses préjugés. « Chassez les préjugés par la porte, ils rentreront par la fenêtre » comme dit Frédéric II, il est compliqué de s’en libérer complètement malgré notre volonté. Dans certains peuples, les coutumes sont ancrées depuis de très nombreuses générations, et c’est impossible de se défaire de ses préjugés. La société n’aide pas non plus à libérer les gens de leurs préjugés, et en inculque même encore plus, comme les blondes sont moins intelligentes que les brunes, le rose est pour les filles, le bleu pour les garçons, les femmes ne savent que faire la vaisselle, le ménage, et le repas etc…

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