Nietzsche, extrait de Aurores, 1881
Commentaire de texte : Nietzsche, extrait de Aurores, 1881. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Julien T • 14 Avril 2017 • Commentaire de texte • 281 Mots (2 Pages) • 1 395 Vues
Introduction :
Ce texte du philosophe Nietzsche, extrait de son livre Aurores publié en 1881, nous invite à réfléchir sur la place du travail dans la société. Après avoir fait l’éloge du travail, il constate que le travailleur devient un « robot ». Quelle place occupe le travail ? Quelles en sont les conséquences sur l’être humain ? Qu’apporte ou n’apporte pas le travail ? Sommes-nous nous même au travail ? L’Homme peut-il être déshumanisé à cause du travail ? En quoi le travailleur est un danger ?
Dans cet extrait, Nietzsche affirme que le travail empêche la réflexion, que l’Homme ne pense plus, qu’il est enchaîné à son travail et que cet état de déshumanisation entraine une certaine sécurité pour la société.
Dernière partie :
Dans les cinq dernières lignes du texte, Nietzche nous interpelle à travers de nombreuses questions.
Les nations ne pensent qu’à produire pour s’enrichir et se développer au détriment de toutes les valeurs intérieures gaspillées du travailleur.
A travailler aussi durement, l’être humain gaspille toutes ses capacités de réflexion, il ne peut pas mettre à profit ses qualités de réflexion, ses qualités intellectuelles, culturelles. Bref, toutes ses qualités personnelles qui font de lui une personne à part entière et non un travailleur qui ressemble à un autre travailleur.
Conclusion :
Par conséquent, grâce à cette réflexion sur la place du travail dans la société du XIXème siècle nous avons pu mesurer l’impact du travail dans l’exercice de la réflexion individuelle. Est-ce qu’on est obligé de travailler dans ces conditions ? Serait-il possible de travailler tout en gardant sa capacité à raisonner et à penser ? Est-ce que l’on peut concilier les deux ? Ces dernières questions mériteraient sans doute une analyse.
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