Méthodologie de la dissertation philosophique

Méthodologie de la Dissertation philosophique

Définition de l'exercice :

        La dissertation philosophique est un écrit ayant pour fin la résolution d'un problème préalablement déterminé. Ainsi elle est un exercice réflexif et non un test de mémoire, c'est-à-dire, l'occasion d'une simple exposition d'un savoir bien qu'elle demande une solide culture philosophique. Bien qu'elle ne puisse toute fois pas prétendre résoudre le problème de façon exhaustive et définitive mais elle a pour fin de diminuer les difficultés et d'apporter une réponse possible et organisée au problème posé en montrant pourquoi le problème vaut la peine d'être penser et pourquoi il résiste. Si la dissertation autorise une liberté sur le fond en revanche elle en laisse peu sur la forme et demande l'application rigoureuse de certaines règles.

Organisation de la dissertation :

–) Introduction

–) Développement en parties et sous-parties

        I)

                1

                2        

                3

        Transition

        II)

                1

                2

                3

        Transition

        III)

                1        

                2

                3

        Transition

–) Conclusion

Introduction : Environ un recto

L'introduction met en relief la nécessité de poser une question philosophique et l'intérêt d'y répondre. Elle se compose :

–) Entrée en matière (facultative) : Cela consiste à débuter par une citation d'un auteur ou un exemple.

–) Définition provisoire des termes : Dans le développement, cela sera approfondi et consiste à infléchir (nuancer) le sens des termes définis provisoirement dans l'introduction.

–) Établir un paradoxe : Cela consiste à faire émerger une difficulté par rapport aux deux premiers points et à amener le problème.

–) Énoncer une problématique sous une forme de question. Elle est déduite du paradoxe. Cela peut être une question alternative, un dilemme (ou bien / ou bien, d'une part / d'une autre part) qui est déjà un traitement philosophique du sujet. On passe à la conceptualisation du sujet. Exemple : La vie est telle cohérente ? La traitement serait par exemple dire : Le problème est de savoir si un ordre et une finalité sont à l’œuvre dans la vie ou si la vie exclut tout désordre, toute irrégularité ?

–) Annonce du plan : Nous verrons dans un premier temps…

        A chaque étape, il faut faire un alinéa mais pas de saut de lignes. Après l'introduction, on saute 2 lignes et aussi après chaque grande parties. Dans chaque sous-parties, on fait une alinéa.

Développement :

–) Énonciation de l’idée générale du I) (2-3 lignes).

–) Sous-parties. Il faut faire attention à l'équilibre des parties et sous-parties.

–) Transition

        Les transitions interviennent sous la forme de brèves reprises synthétiques suivies de questions qui s'apparentent à des objections. Elle es permettent de relancer la réflexion et participent à la dynamique du commentaire. Ce sont en quelques sortes, les rebondissements d'une histoire et maintiennent le lecteur en haleine. Elles consistent à mettre en évidence les insuffisances d'un propos précédemment avancé et à souligner une différence qui vaut la peine qu'on s'y intéresse.

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