L’homme choisit-il vraiment ses actes ? La volonté a-t-elle un pouvoir d’initiative ?

La liberté

Jules Prod’homme TSTMG1

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L’homme choisit-il vraiment ses actes ? La volonté a-t-elle un pouvoir d’initiative ?

Texte de Spinoza:

1)  Selon Spinoza la liberté pour lui n’est qu’une illusion , il y a toujours une contrainte, un acteur, qui nous pousse à agir de telle ou telle façon. Par exemple l’image de la pierre, elle est en mouvement mais se n’est pas de sa propre initiative.  L’homme pense agir de son plein grès et n’a pas conscience qu’il agit bien souvent sous la contrainte . Il pense être libre de faire ce qu’il veut et n’a pas conscience  que ce sont des contraintes extérieurs qui le poussent à faire a dire ou même penser de telle chose .

2)   Spinoza utilise l’image de la pierre que l’on pousse pour finalement arriver à la conclusion que toute chose est « déterminée par une cause extérieure à exister et à agir d’une certaine manière déterminée »,en d’autres termes rien arrive par hasard : si l’on pousse une pierre elle va bouger, ou même rouler. En utilisant toujours l’image de la pierre, il explique les visions de la liberté « elle a conscience de son effort… crois qu’elle est très libre et qu’elle persévère dans son mouvement que parce qu’elle veut ». Il fait ensuite la comparaison avec l’être humain qui pense être libre alors qu’il est manipulé par la faim, le désir de la vengeance ou l’effet de l’alcool. Il parle de sens « qui croit agir qui vend un livre des cris de la vie et de se laisser contrainte ». Il parle de « préjugé » qui est le mot fort du texte : il veut dire par-là que la liberté de l’homme est une croyance et non une réalité .

3) L’exemple de l’ivrogne est intéressant car Spinoza explique que ce dernier pense s’exprimer en son âme et conscience et qu’il peut tout dire sauf lorsqu’il n’est plus sous l’effet de l’alcool il peut regretter ses actes ou paroles, il peut avoir avoué quelque chose qui c’était interdit de dire et qu’il peut lui porter préjudice. « Une ivrogne croit dire par un libre décret de son âme ce qu’ensuite, revenu à la sobriété, il aurait voulu taire », : on dit souvent que toute vérité n’est pas bonne à dire.

Texte de Freud :

1) Selon Freud le roi ne peut pas être libre c’est-à-dire l’homme car il est l’esclave de trois dominantes qu’il appelle « trois despotes » ou « maîtres sévères » : « Le monde extérieur » les autres, le « sur moi » soit les principes morales que nous tenons de l’éducation que nous avons reçu et enfin le ça qui désigne l’inconscience. L’homme, selon lui ne peut pas être libre car il est condamné par ses trois dictateurs . Il ne peut pas agir comme il le veut ou s’exprimer ou même penser comme il l’entend , l’un des trois acteurs intérieur ou extérieur viens parasiter ses parole et fait et gestes. Freud utilise des mots très fort comme « maître » « despotes» Et le champ lexical du dominant et du Dominé : «obéir», «menacé», «comprimé», «serviteur», «puni» . Selon lui l’homme est partagé entre satisfaire ses désirs rattrapé par surmoi qui le fait culpabiliser en cas de débordement, il ne peut pas être dans la réalité totale, parasitée par le ça , l’enfant qui a été et qui reste en lui.

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