Les échanges sont-ils toujours intéressés ?

Bac blanc Philosophie :

Note : Remarques :

II / Les échanges sont-ils toujours intéressés ?

Échanger veut dire donner en vue de recevoir, c’est-à-dire intéressé. En effet, s'il y a un intérêt à échanger, c'est qu'on suppose qu'on peut en tirer un certain profit ou encore un gain. On échangerait donc dans le but de gagner, c'est-à-dire posséder ou obtenir ce dont on était privé. Mais si cette notion d’échange évoque un gain alors que gagne-t-on à échanger ? De quel gain s'agit-il ? Il peut s'agir dans un premier temps d'un gain matériel qui s'illustre surtout dans les échanges économiques ou financiers. Mais on peut relever aussi la possibilité d'un gain spirituel ou moral à travers d’échange d'opinions, d'idées et de pensées. Est-ce que c’est nécessaire de dire que tout échange est considéré comme gain ? N'y a-t-il pas un risque de perte pour tout échange ? et à quelles conditions un échange peut-il être considéré comme un gain ?

Dans un premier temps, nous allons évoquer l’idée qui est « En quels sens peut-on parler de gain ? ». Tout d’abord nous parlons de gain matériel. Celui-ci est rendu possible par les échanges économiques et financiers qui organisent chaque société dans ce monde. En effet, c’est un gain matériel ou de marchandises qui trouve son origine aussi bien dans le troc (forme naturelle de l'échange économique) que dans le commerce (forme artificielle de l'échange économique). Il y a gain matériel car il assure la survie de l'espèce humaine. Mais au-delà de ces exigences vitales, il conduit aussi à un certain bien-être ou même un confort. L'échange de biens et de richesses permet d'entretenir des relations pacifiques. Ensuite on évoque aussi un gain spirituel (ou moral). L'Homme est un être de nature à échanger d'abord et avant tout parce que c'est un être parlant. En effet, parler, c'est communiquer, entrer en contact avec l'autre, pas seulement dans le but de leur transmettre des informations, mais surtout dans le but d'enrichir et d'élargir ses pensées puis ses connaissances. Kant, montre que c'est l'échange et la confrontation à la pensée des autres qui nous assure de la justesse de nos propres pensées. À quoi bon penser si l'on est pas sûr que ce que l'on pense est vrai et légitime ? Une pensée unique suppose l'échange avec d'autres pensées que la mienne. Il montre aussi que l'ampleur de notre pensée dépend aussi de nos échanges avec d'autres pensées et opinions, qui me permettent d'étendre mes connaissances et mon savoir. La nécessité des échanges linguistiques s'illustre de façon encore plus évidente dans les échanges culturels qui permettent une véritable ouverture à d'autres façons de vivre, de penser et de sentir que celles auxquelles nous sommes habitués.

Dans un second je me permets de répondre

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