Les révolutions : mythe ou réalité ?

Les révolutions : mythes ou réalité ?

Les notions de révolutions se doit toujours d’être traitées au pluriel, de par la pluralité de leur sens et de leur forme.

Selon Elisée Reclus dans L’Evolution, la révolution et l’idéal anarchique, la révolution implique des changements plus ou moins brusques dans les faits. Mais sans oublier le pluriel, une révolution est également un mouvement cyclique des astres, quittant une position dans le ciel pour y revenir plus tard. De plus, elle indique le fait qu’une chose se termine, s’achève, qui arrive à son point d’arrêt. Exemples de révolutions : Révolution française, révolution bolchevique de 1917, révolution américaine de 1775

On parle également aussi de révolution disruptive : ce n’est pas une révolution car on reste dans une permanence 🡪 aucun changement sociétal n’est opéré.

On définit par mythe un ensemble de croyances ou de représentation autour d’un phénomène ou d’un évènement historique, y amenant une importance particulière. Exemple : le mythe napoléonien, qui donne à l’empereur un caractère messianique.

L’emploi du « ou » dans le sujet estime que les révolutions sont soit l’un soit l’autre, et pas les deux. Pourtant, en prenant l’exemple de la Révolution française, elle a bien eu lieu, les changements sociaux qu’elle a apporté sont réels, et pourtant, elle fait partie intégrante d’un mythe, si bien qu’elle est devenue la matrice de ce phénomène de société appelé révolution.

En suivant cette logique, si les révolutions sont des mythes, elles n’ont apporté aucun changement à notre société, l’avant et le après ne comportent aucune différence. Ou alors, si les révolutions sont des réalités, chaque révolution a apporté d’importants changements, ancrés dans la société et durables.

Le mythe révolutionnaire amène-t-il toujours à des changements sociaux ? A partir de quand peut-on mystifier une révolution ? La mythification d’une révolution lui enlève-t-elle son caractère réel ? La mythification des révolutions empêche-t-elle de la considérer comme réelle ?

Quel lien pourrait-on faire entre les révolutions et les mythes ?

• Le temps et les circonstances ont fait d’un évènement un véritable mythe (la révolution française est devenue la matrice du phénomène de révolution, si bien que toutes celles qui arrivent après sont comparées)
• On parle de révolution lorsque qu’il y a un changement social, lorsque le système politique est renversé, du moins où l’on peut remarquer un avant et un après
• La révolution est souvent vue comme une utopie : on espère changer radicalement une société de sorte à en faire la société parfaite, mais souvent les attentes sont trop hautes et impossible à réaliser

Il n’y a donc pas de rupture s’il n’y a pas eu de révolutions. C’est un des acteurs qui va attester que le système ne va plus. C’est une forme sociale de rupture posée au milieu d’une continuité.

A partir de quand peut-on dire qu’une révolution est réalité ?

• La révolution française à opérer de véritables changements dans la société, tels que la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen, la souveraineté de la Nation se constituant autour d’un Etat, suppression de la société d’ordre…
• 1789 constitue une rupture historique qui, du point de vue des individus qui l’ont vécue, s’est doublée d’un profond déchirement des consciences. À un ordre social, politique et religieux.

Mythes ou réalité dans le sens : est-ce que cette révolution a apporté un changement sociétal ou est-elle purement anecdotique ? S’en souvient-on comme un grand évènement (type révolution française ou révolution bolchevique) ou alors a-t-elle était noyée dans le temps car elle n’a abouti à rien ?

Introduction :

Jusqu’au XVIIème siècle, le terme de révolution n’était employé que pour désigner le mouvement cyclique des astres, quittant leur position dans le ciel pour y revenir inévitablement plus tard. Au fil du temps et des changements qu’a connu notre société, la pluralité du mot révolutions est très importante, et nous avons connu l’émergence de nouvelles significations.

Selon le militant anarchiste français Elisée Reclus dans son ouvrage L’Evolution, la révolution et l’idéal anarchique, la révolution implique des changements plus ou moins brusques dans les faits. En plus de son importance dans le domaine scientifique ou artistique, elle indique le fait qu’une chose se termine, s’achève, qui arrive à son point d’arrêt. Le terme révolutions est important dans le domaine social, avec les exemples comme la Révolution française de 1789, la Révolution bolchevique de 1917 et la Révolution américaine de 1775.

Dans ce sujet, « les révolutions : mythes ou réalité ? », nous nous demandons ce qui sépare les révolutions d’un mythe ou de la réalité et quelle en est la limite.

 Nous définissons par mythe un ensemble de croyances ou de représentation autour d’un phénomène ou d’un évènement historique, y amenant une importance particulière. Exemple : le mythe napoléonien, qui donne à l’empereur un caractère messianique.

L’emploi du « ou » dans le sujet estime que les révolutions sont un concept ou un autre, et non pas les deux. Pourtant, en prenant l’exemple de la Révolution française, l’évènement a bien eu lieu, les preuves sont tangibles, les changements sociaux qu’elle a apporté sont réels. Pourtant, elle fait partie intégrante d’un mythe, si bien qu’elle est devenue la matrice de ce phénomène de société appelé révolution.

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