Les biens culturels, des biens à part

Jade VASSELON

INTRODUCTION

De nos jours, il ne suffit plus de suivre le modèle parental avec lequel nous avons été élevés. La jeune génération des 15-25 ans doit s’imposer pour pouvoir se démarquer. Le rôle des parents, est-il toujours capital dans l’enfance pour pouvoir une fois adulte s’épanouir pleinement ?

Nous verrons dans un premier temps des éléments à reprendre (valeurs morales, codes sociaux). Ensuite, nous verrons les éléments à inventer (rôle des parents, appartenance à une génération).

Sujet : Les biens culturels, des biens à part

En premier lieu, l’objet provient d’une invention, il a été créé par l’homme afin de répondre à différents types d’usages selon leurs fonctions. Le rapport que nous allons entretenir avec celui-ci sera donc différent en fonction de l’utilisation que nous en ferons. Si nous prenons l’exemple d’une machine à expresso, celle-ci fut longtemps réservée aux professionnels comme le barista qui était le seul capable de dompter la bête, alors qu’aujourd’hui la machine à expresso est devenue monnaie courante. En effet, boire un expresso ne se limite plus à une simple habitude, mais relève d’un concept, l’art de vivre à l’Italienne.

Ensuite, la production culturelle n’est pas forcément destinée au grand public dans le but d’une commercialisation. L’art est un mode d’expression à travers les âges, un outil de dénonciation, car l’artiste va pouvoir révéler aux yeux de tous un fait. Prenons l’exemple de l’œuvre de Pablo Picasso, Guernica qui est une de ses œuvres les plus célèbres. Cette gigantesque toile est une dénonciation engagée du bombardement de Guernica, qui venait de se produire lors de la guerre d'Espagne, ordonné par les nationalistes espagnols et exécuté par des troupes allemandes nazies et fascistes italiennes.

Pour finir, l’accès à la culture est, à mon sens, primordial quand on sait que celle-ci contribue à l’élément moteur de l’évolution humaine. D’ailleurs, les droits culturels s’inscrivent dans le cadre juridique des droits de l’homme, car ils visent à faire reconnaître le droit de chaque personne à participer à la vie culturelle, de vivre, et d’exprimer sa culture, ses références, dans le respect de chacun. Ils sont notamment définis par la Déclaration de Fribourg rédigée en 2007. Celle-ci, propose une définition de la culture qui met la personne au centre et replace l’enjeu de la diversité culturelle en face de la finalité ultime des droits de l’homme : la dignité humaine. Par conséquent, la portée du social du bien culturel est donc fondamentale pour pouvoir exercer son libre-arbitre et de ne pas se laisser influencer par les autres. Les libertés d’expression font partie des droits culturels et sont essentielles au développement de toute culture vivante.

CONCLUSION

Il est évident que la culture en elle-même ainsi que son accès sont primordiaux pour pouvoir nous exprimer librement. Cette liberté d’expression constitue l’un des piliers d’une société saine qui permet la libre circulation des idées. Par ailleurs, l’être humain a la chance de pouvoir exercer son libre-arbitre, dans chaque situation grâce à la portée sociale du bien culturel. Penser librement et agir en tout état de cause sans être influencé par la société. Cependant, même si la liberté d’expression s’exerce à recevoir ou à diffuser des informations et des idées, le no limite ne peut être envisagé. La condition est de respecter les droits et la réputation des autres, et de ne pas porter atteinte à la société, ceci nécessitant néanmoins d’être conscients des conséquences de l’interprétation qui en résulte. Ce qui est parfois compliqué dans le monde dans lequel nous évoluons. En 1789, alors qu’aucune limite n’était fixée quant à la liberté d’expression, aujourd’hui, même si elle reste de rigueur, elle se trouve néanmoins encadrée par la loi.

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