Le « je » est-il un « nous » ?
Dissertation : Le « je » est-il un « nous » ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vedran • 23 Septembre 2022 • Dissertation • 1 209 Mots (5 Pages) • 441 Vues
Le « je » est-il un « nous » ?
Dans l’autoportrait Henri de Toulouse Lautrec, Maurice Guilbert se met en scène en train de dessiner un tableau avec ce qu’il semble être une de ses autres personnalités à ses côtés. En effet on y voit deux personnes qui se ressemblent très fortement en train de discuter l’une avec l’autre. L’une est entrain de dessiner tout en parlant et l’autre personne semble écouter attentivement celui qui dessine. Nous pouvons supposer qu’ils pensent à deux à l’intérieur d’un même cerveau à la peinture qu’il est entrain de peindre ce qui peut amener à se demander si nous sommes vraiment seul lorsqu’on réfléchit à quelque-chose ou si justement notre référant « je » peut être désigné comme un « nous ». Ceci nous mène à notre question « Le Je est-il un nous ? ».
Nous aurions instinctivement répondu que non le « je » n’est pas un « nous ». En effet l’être humain se place en tant que preneur de ses propres décisions en utilisant le pronom personnel de la première personne au singulier, c’est-à-dire « je ». Ce pronom personnel désigne un être humain conscient à l’inverse des animaux, qui eux prennent des décisions par pur instinct.
Notre « Est-il » dans cette question permet de nous questionner sur si le « nous », première personne du pluriel désignant les différentes personnes dans notre tête, peut prendre la place du « je ». Mais est-ce bien le « je » qui répond à une question donnée ? Ne serait-ce pas une partie de « je » et de réflexions entendues dans la rue, sur les réseaux sociaux ou autre qui répondent à la question ? Si oui est ce que le « je » se transforme-t-il en « nous » ou reste-il un « je » ?
Tout d’abord nous verrons que le « je » peut effectivement être un « nous » en parlant des influences, quel qu’elles soient, sur nos réponses sur différents sujets et aussi cellules. Mais nous montrerons ensuite que ce sont aussi nos choix avant tout et donc de l’importance du « je ». Finalement quand nous posons le problème de « « Je » est-il un « nous »», nous poserions-nous pas la question du « Est-ce que le « je » peut exister sans le « nous » » ?
Dans un premier temps nous allons voir pourquoi nous ne sommes pas seul lorsque nous prononçons « je ».
Tout d’abord chaque humain est doté de réflexion qu’elle soit faible ou non car comme disait Descartes : « je pense donc je suis », ce qui signifie que tant que ton cœur bat nous pouvons réfléchir. Sans la pensée l’homme n’est pas, la pensée définit l’existence de l’homme, lui donne un sens. La pensée différencie l’homme des autres espèces Animals. Rappelons que penser est l’action menant à la création d’idées dans nos têtes et qu’elle fait partie de notre liberté d’expression et de penser. Personne ne peut vous interdire de penser et même de dire vos pensées à voix haute (tout en restant dans le respect de l’individu).
Mais, de nos jours, penser peut être plus dur qu’on ne le croit et nous pouvons facilement s’approprier la réflexion d’autres personnes en croyant que l’idée nous est venue de notre pensée. Effectivement l’arrivée des réseaux sociaux dans la vie quotidienne facilite l’accès à toutes sortes d’informations. Le cerveau devient alors submergé d’informations et c’est à ce moment-là que notre « je » devient le « nous » car nous nous nourrissons de tous les commentaires et publications
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