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Le désir

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Par   •  17 Février 2018  •  Dissertation  •  1 873 Mots (8 Pages)  •  588 Vues

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Définir

Désirer suppose l’ⱻ un manque qu’on cherche à combler. Donc la différence entre le désir et le besoin s’est qu’il s’accompagne tjrs de représentations et de jugements de valeurs propres à l’homme et le besoin c’est une détermination IN. C’est un phénomène complexe, enraciné dans notre IN sensible et que dans le monde humain.[pic 1]

Marque est d’abord un signe et après c’est une preuve. Donc il faudra évaluer le désir.

Misère : la misère est un état + critique que la gêne ou la pauvreté. =dénouement. C’est dire être privé du nécessaire et vivre dans un malheur extrême.

Problématique :

*ambivalence du désir

      *marque de notre faiblesse : processus jamais satisfait – misère.

      * activité créatrice /= du besoin naturel.

Plan

*ambivalence du désir

*inquiétude militante

* le désir : un signe d’humanité

Le désir a comme source un sentiment de privation, qui nous mène à considérer le désir comme une déficience. Don l’être parfait serait celui qui vit sans dépendre de biens extérieurs.

Si bien le désir c’est l’effet du manque, la conséquence c’est la destruction ou l’ennui avec le temps car le désir a pour but de posséder. C’est pour cela qu’on peut dire que c’est un processus jamais satisfait, que fait de nous un être pathétique. Mais on oublie presque tjrs que le désir peut représenter +, car c’est le signe de notre volonté et capacités. Le désir c’est celui qui nous fait réussir ou au moins finir c’est qu’on a commencé, comme achever une œuvre. On trouve une difficulté : la vie sans désir est-elle vraiment heureuse ? Qui nous permet de répondre à la question posée : le désir est-il la marque de la misère de l’homme ?

*ambivalence du désir

a. l’idée de misère

La misère est un état, + critique que la gêne ou la pauvreté. Il est un dénouement. C’est dire être privé du nécessaire et vivre dans un malheur extrême.  Donc le misérable est celui qui n’a pas les moyens de fournir à soi-même la satisfaction de ses besoins élémentaires. Cet état pitoyable le réduit à demander le soutien des autres. Le Miserere « ayez pitié de nous, Dieux » est un chant religieux par lequel la créature implore la pitié de son créateur car elle se sait faible et destinée au néant sans le secours de ce dernier. Ce registre pathétique montre que le mot misère au sens philosophique a une signification morale et ontologique. La misère un des sujets qui est prise en compte par Schopenhauer dans le Monde comme volonté et comme représentation. Le désir nous pousse à conquérir des objets, mais une fois possédés ceux-ci nous lassent et le sentiment de manque revient. Schopenhauer écrit ainsi qu’« entre la douleur et l’ennui, la vie oscille sans cesse ». L’homme qui désire semble donc pris dans une situation misérable, celle de ne pouvoir cesser de désirer sans jamais atteindre un contentement authentique.

b. désir et vie humaine

Mais il faut se demander si désirer sans cesse est si misérable, car cette situation sans fin peut représenter notre bonheur. Lorsqu’on mange quelque chose qu’on désire on ressent une espèce de contentement. Mais l’action de manger c’est un besoin alors pourquoi on désire manger? Il importe en premier lieu de distinguer le besoin et le désir. Si le premier renvoie à une nécessité naturelle, le second met en jeu la pensée car il implique des représentations. Le désir n’a de sens que pour l’homme, il est la marque d’une préférence. Nous avons besoin de manger, et plus la pression du manque est forte, moins nous sommes enclins à choisir. En revanche, nous désirons par exemple de la viande et non du poisson, et cette distinction peut à nouveau être affinée. Dans Émile, Rousseau soutient que l’amour est un mouvement non naturel, car il porte sur une personne élue alors que la sexualité est un besoin qui pousse un individu vers un autre pris en général. L’analyse de Schopenhauer suppose que le désir s’achève toujours par une consommation de son objet, ce qui nous contraindrait à recommencer indéfiniment et sans espoir, comme un mendiant qui chaque jour demande l’aumône qu’il dépensera pour subsister. Mais une relation amoureuse, un engagement social ou politique, peuvent réaliser des valeurs dans des expériences riches de sens. C’est pour cela que dire que la notion de désirer est ambivalente et donc on se demande si l’idée de misère est-elle vraiment adéquate ?

Donc le désir qui commence comme une privation se transforme en quelque chose de plus, une marque de notre humanité, une signe de qu’on est conscience d’être.

2. Une inquiétude militante

a. vouloir vivre

L’Homme est un être mortel conscient de lui-même. S’il est conscient de lui-même, alors il est conscient qu’être mortel n’est rien face à l’infini qui s’ouvre partout autour de lui comme c’est l’univers ou l’imagination. Ainsi, il envie l’immortalité, qui lui inquiet. Parce qu’il est de la nature de l’être humain d’évoluer, et donc de tendre vers. C’est dans ce sens que Spinoza défini le désir non comme le produit d’un manque, mais comme le moteur visant à produire l’objet désiré. Il est une énergie positive faisant avancer l’Homme. Il est donc producteur de richesse. Et ce n’est pas l’objet désiré qui est richesse, mais notamment les moyens que l’on mettra à notre disposition pour atteindre cet objet. Par exemple la Lune, l’Homme a inventé de nombreuses trouvailles pour y accéder. Et comme le désir renaît sans cesse, une fois la Lune atteinte, l’Homme a cherché à améliorer ses inventions pour atteindre par exemple Mars, et ainsi de suite. Le désir est donc le moteur de l’être humain, ce qui le pousse à avancer, vers un devenir. Désirer, c’est vouloir vivre. Et vivre, c’est avoir un devenir. Le désir est donc ce qui nous pousse vers notre devenir parce qu’il est justement désir de vivre. « Tout désir, même celui de parler, est désir de vivre » nous dit l’écrivain Hubert Aquin. On pourrait aussi citer Diderot qui nous dit que « le désir ne naît pas de la volonté, mais la volonté naît du désir », ainsi il exprime que le désir est ce qui engendre l’action, la recherche, qui nous fait évoluer (oui !). Le désir fait donc la richesse de l’Homme, et est inhérent à celui-ci, étant donné que l’Homme est par nature un être qui cherche à évoluer, puisqu’il pense, et qu’il a conscience de lui-même.

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