Le Rêve, Dali

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Nous assimilons cette œuvre de Dali (Le rêve, 1931) a la psychanalyse Freudienne. La figure centrale, un personnage endormi qui rêve, cette notion du rêve s’applique parfaitement au courant artistique auquel appartient Dali : Le surréalisme. Le personnage se présente dans « l’antichambre » le gardien à l’arrière-plan à gauche filtre les tendances, personnifiés dans la peinture qui apparaitrons dans la partie préconsciente de cette antichambre, les autres seront donc refoulées dans cet espace désertique qu’occupe la parie derrière le mur. La bouche couverte de la femme montre son incapacité à pouvoir agir sur ces tendances, c’est donc le gardien qui contrôle les pensées de la femme et non pas elle-même. Le mur de couleur rouge pourrait bien avoir une signification érotique, un sujet qu’aborde fréquemment l’artiste. En premier Plan, ce qui me semble être une femme, dans les teintes de beiges, vêrdatre, jaûnatre, avec les yeux fermés et des fourmis au lieu de la bouche. Elle a des cheveux d'une forme étrange bleus et blancs. Sa poitrine est déformée, comme embrouillée et elle n'est que couleur et forme abstraite. Le bas de son corps ne figure pas dans la toile et elle est entourée d'une espèce de carapace, une bordure qui lui donne l'air d'une sculpture. Il y a beaucoup d'ombrages noirs autour de son visage, sur le côté gauche de son nez et autour de sa forme physique. Elle est située devant un mur rouge et sur un sol neutre brun. Derrière elle (dans l'extrême gauche de la toile) est représentée un homme en gris assis sur ce qu'il me semble être une sculpture dans des formes rondes, de couleur terre. Derrière lui, trois personnages, qui ne me semblent pas être de nature humaine, regroupés ensemble, debout, de couleurs clairs. Il y a plus loin derrière eux ce qui me semblent être des colonnes de pierre, de couleurs jaunes. Le paysage derrière eux est composé d'un dégradé de bleu en haut, représentant le ciel, puis un dégradé de jaunes, représentant ce qui est plus proche du sol.

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