La vérité

LA VERITE

T La critique de la vérité absolue

T La critique de l’absolue relativité de la vérité

OPINION ≠ CROYANCE ≠ VERITE ≠ ILLUSION

T Qu’en est-il du mensonge et de la tolérance ?

¬ La définition traditionnelle de la vérité :

• C’est l’adéquation de la chose et de l’idée.

• C’est l’accord entre la chose et le concept.

• C’est l’accord entre ce qui est et entre ce que l’on pense.

o Le mensonge est toujours volontaire, sinon c’est une erreur.

o Mais pour dire le vrai, il faut savoir ce que sont les choses et la

subjectivité est un obstacle à l’objectivité.

o Donc la vérité repose sur un savoir que l’on peut acquérir de

diverses façons :

§ De manière évidente (par les facteurs sensoriels : vue,

odorat...).

§De manière factuelle (constatsàoù les vérités sont

établies de façon empirique, directement ou non

(fondées sur l’expérience)).

§De manière théorique, par des démonstrations (rendre

intelligible)

Exemple : les maths, une vérité théorico-empirique : ce sont à la fois des constats observables et des démonstrations théoriques.

OBJET

SAVOIR

Ce que c’est que l’objet

L’essence de l’objet

VERITE

« esse »àverbe être en latin.

Un objet n’a qu’une seule essence. L’essence c’est ce qu’est la chose, ce qui définit la chose.

o Le préjugé de la vérité absolue repose sur l’idée que pour tout objet, il n’y aurait qu’une seule et unique essence. L’essence est variable donc l’objet est changeable.

o L’essence s’exprime dans : l’idée (Platon) ou le concept (nous). o Platon : « les idées sont parfaites » (c’est à dire entièrement

achevées et il n’y a rien à ajouter), donc immuables (ne peuvent pas changer)à les idées parfaites sont le vrai.

à La vérité absolue est une limite asymptote (que l’on n’atteindra jamais mais dont on s’approchera de plus en plus).

• Chaque époque ne peut penser les choses de la même façon : elle ne peut penser les choses qu’avec les outils de perceptions, d’observations, et intellectuels.

• DONC l’objet change d’essence en fonction des époques, des personnes et des lieux.

Exemple de la folie :

§Antiquité : don des dieux.

§Moyen-Age : possession par Satan.

§XVII et XVIIIème siècle : intérêt scientifiqueàtératologie (étude des

monstres).

¬ L’OBJET FOLIE EST DEVENU PROFANE.

• XIXème siècle : branche de la médecine qui se développe : la psychiatrie. ¬ L’OBJET FOLIE EST DEVENU UNE PATHOLOGIE (vient d’un

disfonctionnement clinique).

àMais on ne peut produire du vrai que dans un cadre de pensée dans lequel on se trouve nécessairement : un corps persiste dans son état de repose tant qu’une cause ne l’en empêche pas.

• La doctrine des 4 causes selon Aristote :

§La cause efficiente : cause provoquée par l’agent, qui

produit l’effetàle sculpteur.

§Cause matérielle : la cause est la matière de la chose

àle marbre.

§Cause formelle : l’art. §Cause finale : l’œuvre.

o Michel Foucault : « les seules choses que nous connaissons dépendent de ce que nous pouvons dire »àl’objet n’est que la somme des discours qui s’y rapportent.

o L’objectivité n’est pas la fidélité à la réalité, ce n’est qu’un discours or l’objet n’est qu’un discours qui correspond à la réalité du discours qui s’y rapporte.

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