La vérité
Dissertation : La vérité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zouzoupitchoun • 13 Décembre 2021 • Dissertation • 1 685 Mots (7 Pages) • 349 Vues
Être indifférent c’est n’éprouver ni amour, ni haine, nie attirance, ni répulsion. C’est laisser de côté, se désintéresser, ne pas être concerné. Être indifférent signifie sans ambiguïté le désintéressement. Cela veut dire qu’on ne cherche pas à savoir si quelque chose est vrai ou pas. Par exemple, deux personnes se disputent. Une personne indifférente va continuer son chemin en se disant que de toute façon elle n’est pas concernée. Au contraire, une personne qui n’est pas indifférente à cette situation, va s’interposer entre ces deux personnes qui se disputent et, va essayer de trouver une solution. En revanche, dans certains cas, être indifférent serait faire preuve de bon sens et de sagesse selon Diderot qui a écrit « l’indifférence fait les sages ». Notre sujet prend une dimension vertigineuse car il s’agit de la vérité et non d’une vérité. On se pose donc la question suivante, peut-on être indifférent à la vérité ?
Il est donc temps de définir ce qu’est la vérité. La vérité signifie la connaissance, le savoir absolu sur le monde, les choses qui nous entourent et sur nous, les Hommes. La vérité est recherchée en permanence par les scientifiques et les philosophes pour ainsi la transmettre aux Hommes. Cette vérité est appelée vérité universelle car elle est accessible à tous et, transmise par différents moyens comme les médias par exemple. L’universalité de la vérité la rend comme la réalité ultime. De plus, la recherche permanente de la vérité en science consiste à expliquer la réalité le plus précisément possible.
Il est donc bon de se demander s’il vaut mieux être indifférent à la vérité ou ne pas l’être. Tout de même, dans certaines situations, nous pouvons choisir entre être indifférent et ne pas l’être
La vérité universelle nous permet de mieux connaître et de mieux comprendre le monde dans lequel on vit. Si nous n’avons pas connaissance de cette vérité, c’est que quelqu’un nous en « empêche » ou alors, c’est que nous nous en empêchons nous-même.
C’est ici qu’intervient le mensonge. Le mensonge déguise la vérité dans l'esprit même du menteur ; Il implique toujours une volonté de tromper car il apparaît une construction préméditée dans l'intention d'obtenir l'adhésion de l'interlocuteur à un point de vue que l'on sait faux ou que l'on croit faux. C’est de cette manière que A. Hitler a obtenu le soutien nécessaire pour mener à bien son projet. Il mentait toujours pour cacher la vérité, surtout en utilisant la propagande. Par exemple, lors de son plan Barbarossa, quand il a envahi l’URSS le 22 juin 1941, les forces allemandes on du progresser dans des chemins extrêmement boueux, ce qui faisait reculer leur progression. Hitler décide d’utiliser cette difficulté et de la montrer au monde entier, pour « prouver » que l’Allemagne persiste, ne recul jamais et va toujours de l’avant vers la victoire. En réalité, il en était tout le contraire car les forces armées Allemande ne pouvais plus avancer des ces conditions. Il a donc menti et, si on est indifférent à la vérité, nous ne serons pas que la vérité est qu’il a dû reculer.
Il y a aussi l’ignorance qui nous éloigne de la vérité. L’ignorance est le fait de croire que l’on sait déjà, que l’on connaît la vérité. Alors, nous n’allons pas faire de recherches car, pourquoi rechercher quelque chose que l’on connaît déjà ? C’est aussi le fait de ne pas pousser nos connaissances car on n’en ressent pas le besoin. De cette manière, un jour Socrate a dit : « Je sais que je ne sais rien. » Cela prouve que même Socrate qui est un grand philosophe, éprouve en lui une forme d’ignorance., car il est en perpétuelle recherche de la vérité. Être ignorant est un terme qui se rapproche fortement de l’indifférence donc, si l’on est ignorant, c’est que l’on est indifférent car nous n’avons pas le besoin de connaître la vérité.
Les préjugés que l’on nous « impose » sont aussi la cause de notre indifférence à la vérité. Un préjugé est donc une forme de pensée, d’affirmation que l’on a ou que l’on reçoit sans que ne s’exerce la réflexion. Ce que l’on pense ou que l’on reçoit est reçu passivement et on ne cherche pas à réfuter ce préjugé. Nous avons dans les préjugés, les préjugés de croyance. Par exemple, dans la religion chrétienne, il nous est dit qu’il existe une vie après la mort. Ceci est un préjugé car nous n’avons aucune preuve, d’ailleurs d’un point de vue purement scientifique, ceci est impossible. Alors, les personnes croyantes de cette religion, diront à leur descendance qu’il existe une vie après la mort. Cette descendance croira donc que lorsqu’ils seront morts, ils ressusciteront dans un autre corps ou autre chose. En réalité, c’est un mensonge et, il est nécessaire, si nous voulons connaître la vérité, d’effectuer des recherches pour savoir si ce que l’on a dit est vrai ou non. Les préjugés sont donc des formes de mensonge que l’on croit ou que l’on ne croit pas mais qui, si on les croit, nous font tomber dans l’indifférence.
Mais, dans différents cas, nous ne pouvons pas être indifférent à la vérité car certains événements sont fortement médiatisés etc… Le fait de ne pas être indifférent à la vérité, nous permet donc de mieux connaître et de mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons.
Ainsi, il est impossible de réfuter les événements historiques pour lesquels nous avons des preuves formelles. Fondamentalement, l'histoire est la connaissance du passé de l'humanité, le déroulement actuel de la vie humaine. Pour exemple, tout le monde sait ce que signifie les dates de 1914 et 1918. Si une personne ne connaît pas ces dates, outre les jeunes enfants, ce n’est pas qu’elle est indifférente à la vérité mais qu’elle est totalement désintéressée du monde dans lequel elle vit. Ce désintéressement est presque impossible car ces dates reviennent très souvent, et on les étudie dans notre système scolaire. Donc, du point du vue historique, il est impossible d’être indifférent à la vérité.
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