La vérité

CHAP 17: La vérité 


Vérité : latin : veritas désigne l’accord de la pensée avec le réel

Scepticisme : grec « shekptesthai » = examiner, réfléchir -> doctrine selon laquelle l’h ne peut établir aucune vérité certaine

Relativisme: doctrine selon laquelle l’h ne peut atteindre aucune vérité absolue.

Dogmatisme: doctrine selon laquelle il est possible d’atteindre une vérité certaine et absolue

Quelle vérité peut-on atteindre?

Scepticisme : on ne peut établir aucune vérité certaine

Pyrrhon: douter de toutes choses et suspendre son jugement

Scepticisme nie la possibilité d’atteindre une quelconque certitude : Pyrrhon dit que rien n’est beau ou laid, juste ou injuste, v ou f. Les h se gouvernent selon la coutume et la loi, ils tiennent pour beau, juste ou vrai ce qui est comme tel dans la société où ils vivent.

Si on ne peut atteindre aucune vérité certaine, il faut suspendre son jugement, douter de toutes choses et apprendre à goûter le bonheur de n'avoir aucune certitude. Si rien n'est certain, tout devient indifférent, l'esprit peut se détacher de toutes choses et trouver la paix.

Mais P prônait aussi l'indifférence à l'égard d’autrui : si le détachement peut être regardé d’un pdv psycho comme un facteur de bien être, l'indifférence à autrui d’un pdv moral est difficilement défendable.

Sextus Empiricus: tous les rdv sont également défendables

Chaque question qu’on peut se poser, dans la vie quot comme dans le domaine de la pensée, est susceptible de recevoir des réponses contradictoires entre lesquelles il est impossible de trancher. Toute demo repose sur des principes indémontrables.

Enfin chacun voit les choses comme elles lui apparaissent de son pdv et personne ne peut jamais les voir comme elles sont (objectivement)

« A tout argument s’oppose un égal argument » Sextus Empiricus

Le probabilisme de Carneade

Carneade fait un retour à la pensée de Socrate, le maitre de Platon, qui prétendait ne rien avoir, ne défendait aucune doctrine et se bornait à poser des Q.

«  Je ne sais qu’une chose c’est que je ne sais rein » Socrate

Carneade lui estime que bien qu’on ne puisse avoir aucune certitude absolue, certaines opinions sont + vraisemblables/ probables que d’autres.Ce « probabilisme » = solution moyenne entre scepticisme de Sexus Empiricus et dogmatisme de Platon.

Montaigne : que sais-je?

 M n’est pas en effet ces philosophes qui construisent des systèmes, ie : théories qui reposent sur des principes bien définies

S’il se montre prudent dans ses jugements et rejette le dogmatisme, parce qu’il a cs que les h sont prisonniers des habitudes de pensée du pays et de l’époque dans lesquels ils vivent, Montaigme ne s’interdit pourtant pas d’avoir des opinions ou de défendre

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