La vérité

Philosophie - La vérité

Hobbes, livre p. 96

On ne peut pas parler de vérité ou de fausseté sans tenir compte du contexte, de la situation et du tempérament de celui qui énonce une proposition.

La sensibilité ne nous trompe pas, lorsque un aliment a un mauvais gout pour moi c’est vrai pour moi.

La thèse de Protagoras est intéressante car elle remet en cause la définition classique de la vérité, amener quelqu’un a la vérité ce n’est pas lui montrer la correspondance d’une proposition avec la réalité mais c’est transformer sa perception des choses : le médecin en soignant le malade le ramène vers la vérité en lui permettant de percevoir les choses correctement. Il ne sait donc pas d’une vérité relevant de la logique mais bien de l’existence.

S’il n’y a pas de vérité absolue elle ne pas être un fait, elle est le résultat d’un processus, la relativité de vérité de Protagoras ne correspond pas a la formule moderne « a chacun sa vérité » pour Protagoras les circonstances, le tempérament peut faire que je perçoive les choses différemment des autres, et si c’est le cas cela n’empêche pas la vérité mais en existence il y a bien une vérité qu’on peut approcher comme une limite en rectifiant nos perception de la vérité.

Pour Protagoras la vérité dépend de nos perceptions, l’erreur intervient lorsque je porte un jugement sur ce que je ressent, la perception subjective ne nous trompe jamais sur ce que nous percevons, en revanche des que je porte un jugement généralisant, ça produit l’erreur.

Protagoras propose de concevoir la vérité comme le résultat d’un processus existentiel.

La postion de Protagoras n’est pas très éloigné de celle de Hobbes, Hobbes insiste sur le fait que la vérité est un rapport entre ce qui ai dis et ce qui est, mais il nous interroge sur la référence que nous prenons.

II. Sommes nous prisonnier de nos illusions?

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