La notion de désir chez Epicure
Fiche : La notion de désir chez Epicure. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar John Smith • 5 Novembre 2018 • Fiche • 306 Mots (2 Pages) • 1 141 Vues
La notion de désir chez Epicure
Epicure est un philosophe grec qui fonda à Athènes une école de philosophie connue sous le nom de « jardin » au quatrième siècle avant Jesus-Christ. Il est un philosophe matérialiste, c'est-à-dire qu'il rejette l'existence d'un principe spirituel,et ramène toute réalité à la matière et à ses modifications. Il est également atomiste, c'est-à-dire qu'il considère que l'univers est composé de matière et de vide ; cette matière, connu sous le nom d'atome, sont insécable,solide,compact et immuable. La philosophie d'Épicure est exposée essentiellement dans la Lettre à Ménécée. Selon lui,le but de l'existence humaine est d'atteindre l'ataraxie, qui est,d'après la définition du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, la tranquillité, l'impassibilité d'une âme devenue maîtresse d'elle-même au prix de la sagesse acquise soit par la modération dans la recherche des plaisirs. Epicure considère en effet que l'ataraxie ne peut être atteinte qu'en ne recherchant que les actions amenant l'absence de douleur. Pour cela, l'Homme doit éviter l'excès. Epicure propose donc une classification des désirs dans le but d'éviter les plaisirs apportant des souffrances. Il sépare donc les désirs naturels et les désirs vains. Parmi les désirs naturels, Epicure fait la distinction entre les désirs nécessaires, comme par exemple boire et manger, et les désirs simplement naturels mais non nécessaires, comme par exemple manger de la nourriture savoureuse. Parmi les désirs vains, il fait la distinction entre les désirs artificiels, comme par exemple la richesse et la gloire, et les désirs irréalisables, comme par exemple le désir d'immortalité.Mais, pour le calcul des plaisirs, tout plaisir n'est pas digne d'être choisi : le plus grand des plaisirs est la suppression de toute douleur. En conséquence, on doit éviter certains plaisirs, et même accepter certaines douleurs.
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