La muse malade
Commentaire d'oeuvre : La muse malade. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sofiacampagna • 17 Janvier 2016 • Commentaire d'oeuvre • 689 Mots (3 Pages) • 38 892 Vues
Commentaire de « la muse malade »
« La muse malade » est un sonnet du recueil Les fleurs du mal, écrit par Charles Baudelaire (1821-1867) qui est un poète et l'un précurseurs du symbolisme. Dans ce commentaire de texte nous nous demanderons de quelle manière est représentée la muse.
Dans un premier temps nous verrons l'écart qu'il y a entre la muse réelle et la muse espérée que l'auteur souhaiterait qu'elle soit puis dans un deuxième temps nous étudierons comment le poète s'implique pour essayer de soigner sa muse malade.
Dans « la muse malade » Baudelaire nous représente une muse cauchemardesque. Au début du poème nous pouvons voir clairement le portrait terrifiant d'une femme, il y a un cumul de termes anti-muses comme par exemple « tes yeux creux » (v. 2), « La folie et l'horreur, froides et taciturnes » (v.4), l'utilisation du passé composé « qu'as tu » (v.1) pourrait signifier que sa maladie serait incurable et que la mort est présente. Le terme « vision nocturnes » fait référence à la vue, cela peut nous ramener à penser que la muse est traumatisée par des cauchemars qu'elle a fait auparavant.
Nous pouvons remarquer des indices qui montrent qu'il y a des contradictions comme par exemple « Le succube verdâtre » et « le rose lutin » (v.1), le verdâtre pourrait représenter la peur et le rose l'amour. Au vers 8 « T'a-t-il noyée au fond d'un fabuleux Minturnes », nous pouvons voir qu'il y a une claire ambivalence car le terme « Minturnes » est un pays fabuleux où l'on peut se noyer, ce vers peut représenter à la fois la vie et la mort. Ce poète nous présente beaucoup de contradictions dans le poème on pourrait y penser qu'il est confus et qu'il n'a pas les idées très claires.
Baudelaire nous présente une muse espérée et fantasmé. Nous pouvons voir au vers 9 « Je voudrais » que le poète utilise le conditionnel cela nous montre que la muse décrite à la fin du poème est irréelle et inexistante. Dans les deux tercets il y a une concentration de termes synonymes de vie « exhalant l'odeur de la santé » (v.9), « Et que ton sang chrétien coulât à flots rythmiques » (v. 11). Nous pouvons voir qu'il y la présence de deux figures masculines représentant deux éléments primordiales de la vie; Phoebus qui représente le soleil et le grand Pan la nature.
Au moment de soigner la muse nous pouvons clairement voir qu'il y a une claire implication de la part du narrateur pour essayer de soigner la muse. Le narrateur essaye de créer un lien directe avec sa muse, il y a une tentative de dialogue, nous pouvons clairement le voir par l'apparition des points d'interrogations. Le narrateur essaye aussi de faire un diagnostique psychique et physique par la description précise de la muse « Tes yeux creux sont peuplés de visions nocturnes » (v.2), il y a aussi un effort de la part du narrateur d'essayer de trouver la cause de l'origine de sa maladie. Au vers 3 « Et je vois tour à tour réfléchis sur ton teint », nous pourrons croire que le narrateur est en quelques sortes le miroir de la muse.
Le narrateur essaye aussi de se soigner lui même, il fait appel à sa création
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