La culture
Dissertation : La culture. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar CaIie • 12 Novembre 2017 • Dissertation • 1 740 Mots (7 Pages) • 744 Vues
La culture, venant du verbe latin « colere » signifiant « mettre en valeur », et l’ensemble de toutes les productions humaines transmissible d’une génération à l’autre par héritage. En ce sens, la culture apparaît comme un arrachement à la nature, une œuvre de l’homme. Celui-ci étant un être humain dans ce qu’il a de spécifique, ce qui le rend différent de l’animal. Pourtant, la culture est également le mode de vie d’une société c’est-à-dire l’ensemble des phénomènes d’ordre technique, religieux, moral … propres à une société donnée.De ce fait, Elle varie d’une époque, d’une société à une autre. Ainsi, la culture fait-elle l’homme ?
C’est-à-dire la culture façonne ou transforme-t-elle l’homme ? C’est ce que nous développerons dans un premier temps. Ou bien au contraire est-ce l’homme qui fait la culture ? Nous étudierons cette théorie dans un deuxième temps. Néanmoins, nous devons considérer l’hypothèse que la culture peut défaire l’homme, c’est ce que nous analyserons dans un troisième temps.
En premier lieu, il est évident de penser que la culture fait l’homme c’est-à-dire qu’elle le façonne, le transforme.
La culture arrache l’homme à la nature. L’homme ne reste pas à l’état purement naturel comme les animaux (exemple : les Hommes s’habillent).
Les hommes agissent différemment selon les époques, en ce sens nous pouvons déclarer que seule l’espèce humaine possède une histoire. Nous pouvons prendre en exemple, l’homme Neandertal qui, à travers les siècles à travers les différentes inventions, a pu évoluer grâce à la transmission d’un héritage, d’un savoir-faire, D’une technique alors qu’un animal agit toujours rigoureusement de la même façon c’est tous les membres de l’espèce et à travers les époques. L’animal est uniforme comme le dit Rousseau dans discours sur l’inégalité. L’homme a besoin d’une culture pour se façonner car si l’homme n’est entouré donc une culture, il reste une bête à l’état purement naturel. Prenons le cas des enfants sauvages, le cas Victor. Celui-ci a été trouvé par hasard dans le sud de la France, cet enfant ne présentait aucun comportement humain et grognait comme un animal, il ne manifestait aucune conscience de soi… En ce sens, Victor ayant été dépourvu de culture, n’a pas pu être transformé par celle-ci il reste au stade purement animal.
Cependant, nous devons également considérer le second sens du mot culture. Le langage chez les animaux est le même pour toute la race, un exemple : tous les chats miaulent c’est génétique. Néanmoins, chez l’homme le langage est culturel car c’est une invention de l’homme, il s’apprend à la naissance, nous ne parlons pas une langue définie nous apprenons celle correspondant à notre culture ( celle de nos parents). La culture apparaît comme un mode de vie d’une société ; chaque homme n’est pas déterminé à user des coutumes ciblées, cependant l’homme va être influencé par la société, par sa culture pour se construire. En ce sens, il existe une pluralité des cultures. L’homme invente et produit son mode de vie , celui-ci n’est pas inné. La culture va donc nous transformer. L’homme possède un devenir, Il peut changer sa manière d’être. Rousseau nomme cela La « perfectibilité », c’est-à-dire ce qui sépare l’homme de l’animal. À travers cela, la culture transforme l’homme.
Ainsi, la culture fait l’homme. Cependant, si la culture fait l’homme, ne pouvons- nous pas supposer que l’homme puisse faire la culture ?
Il est vrai que, dans un sens, la culture transforme l’homme comme nous l’avons vu précédemment, celui-ci a besoin d’elle pour se construire.
Mais, l’homme n’est pas doté comme les animaux d’un instinct naturel c’est-à-dire un savoir-faire précis et inné. La nature n’a pas donné aux hommes « l’équipement » nécessaire, tel que des griffes, des crocs ou encore le pelage. De ce fait, la nature laisse les Hommes démunis. Par conséquent, la culture se présente comme une solution à ce manque naturel. L’homme est donc pourvu d’une capacité naturelle propre à lui-même, il va pouvoir produire ce que la nature ne lui donne pas. L’homme invente, créé lui-même ce que la nature ne lui a pas donné. Il transforme tout ce que la nature lui prodigue. L’homme fabrique des outils grâce à la main comme l’expose Aristote dans Les parties des animaux « or la main semble bien être non pas un outil mais plusieurs […] » Aristote énonce que si l’homme a la possibilité d’avoir des mains il a également la capacité à acquérir le plus grand nombre de techniques. Donc, à travers cet exemple, nous pouvons énoncer que c’est l’homme qui va façonner la culture, puisqu’en effet il va la créer. (Quand on crée, on fait forcément, cependant l’inverse n’est pas obligatoire).
D’autre part, comme nous l'avons énoncé précédemment la culture et le mode de vie d’une société, c’est-à-dire l’ensemble des phénomènes d’ordre technique, religieux, moral, esthétique et scientifique… À une société donnée. Ce mode de vie n’est pas produit par la nature ; donc, par définition, nous pouvons annoncer qu’il existe plusieurs cultures. La culture apparaît donc comme une liberté de l’homme. Celle-ci est façonnée par l’homme. Nous pouvons prendre exemple sur la cuisine française et japonaise. Dans la cuisine française, on additionne les éléments, on multiplie les arômes. La cuisson ainsi que le mijotage sont primordiaux. Alors que, dans la cuisine japonaise,
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