La culture éloigne-t-elle l’Homme de la nature ?
Dissertation : La culture éloigne-t-elle l’Homme de la nature ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ⟭⟬⁷ NOTICED BY JK • 21 Avril 2022 • Dissertation • 1 051 Mots (5 Pages) • 865 Vues
Grasser Ambre TAA1
La culture éloigne-t-elle l’Homme de la nature ?
La culture est un facteur d’éloignement. Par définition, la culture représente tout ce qui ne pourrait exister sans l’action de l’Homme, par exemple nos habitations ou l’électricité. Mais, c’est aussi un ensemble de traditions de différentes populations. Au premier abord, la culture semble s’opposer à la nature puisqu’elle représente ce qui est acquis au contraire de la nature qui est innée. De nos jours, nous ne pouvons revenir à notre état naturel originel. Mais la culture n’implique-t-elle pas justement pour l'homme de s'écarter de la nature ?
Pour répondre à cette problématique, nous traiterons d’abord l’éloignement de l’Homme vis-à-vis de la nature. Puis, dans un second temps, le fait que la culture fait évoluer l’Homme plutôt que de le dénaturer. Pour finir, nous verrons comment l’Homme évolue et s’il évolue de la manière durable.
L’homme des temps modernes ne se satisfait plus uniquement de ces besoins naturels. Mais s’en créer de nouveau non essentielles à son développement comme Adam et Eve avaient accès à tous ceux dont ils avaient besoin pour vivre. Malgré ça, le désir les a poussés à cueillir et croquer cette pomme. Pomme qui donnera accès à la culture pour ces derniers, tous deux étaient ignorants, cette cupidité les amène vers une évolution qui les éloignera de ceux à quoi ils appartiennent. (Jan Brueghel de Velours et Rubens, 1615, «La chute de l’Homme »). Ainsi, avec le développement de la culture, l’Homme devient matérialiste, ne se contente plus du nécessaire, mais cherche à avoir plus que son prochain au contraire de notre nature initialement collectiviste. Rousseau partage cette idée dans son ouvrage « Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes », il explique que “l’Homme est naturellement bon et c'est la culture, et à l'origine la propriété, qui est la cause première de tous les maux. Alors que l'homme était naturellement bon, la culture l'a transformé en homme méchant, jaloux, envieux, cupide.”
Cependant, l’humain ne peut rester éternellement à l’état naturel, il a toujours été un animal doté de conscience et de culture.
En effet, il est en fait naturel à l’homme d’être un être de culture, de part sa physionomie unique dans l’ordre de la nature, le fait qu’il n’est pas de poils, aucun moyen de défense excepté l’évolution des armes, amenée par la culture en elle-même. Frans de Waal dans son livre «La Dernière étreinte», nous illustre cette notion en faisant l’éloge des atouts de l’Homme : “Nous avons évolués en partant de notre position de cueilleurs de fruits vivants dans les arbres d’où nos yeux frontaux, la reconnaissance des couleurs et les mains qui permettent la préhension, mais grâce à notre taille et à nos savoir-faire particuliers, nous avons l’assurance de prédateurs.“
De plus, l’Homme avec le temps a su s’adapter à son environnement ce qui lui a valu d’acquérir de la connaissance et donc par conséquent de la culture. Connaissances qui permettront à l’Homme une évolution plus propice dans beaucoup de domaine dans le temps malgré tous les changements environnementaux capitaux de son temps. Robert Bouchez et Claire Laurent nous expliquent cela dans “Histoire des mœurs” : “L'adaptation culturelle de l'homme à son milieu lui a permis de répondre aux défis écologiques (due notamment aux sécheresses et aux froids extrêmes) qui modifièrent, d'une manière fondamentale, son environnement. L'homme a pu survivre en s'adaptant ou en fuyant vers des niches écologiques plus propices. L'agriculture et l'élevage furent inventés en réponse à une pression économique de la population, lorsque la grande transformation écologique n'a plus permis la cueillette et la chasse. Les textiles furent inventés, lorsque les peaux des animaux devinrent insuffisantes pour se vêtir. Les découvertes et inventions de l'homme ont sans cesse permis de suppléer aux déficiences du milieu.”
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